La HAAC met en garde certains médias audiovisuels

(©Afreepress, Lomé 15 juin)-
Dans un communiqué lu ce vendredi soir à la télévision nationale (TVTà, la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (HAAC) a  mis garde certaine catégorie de médias, surtout  audiovisuels qui se livrent  «systématiquement à un matraquage médiatique sur fond d’agression verbale appelant à la révolte, au crime, à la haine tribale et à la désobéissance civile ».
Cette réaction de la haute autorité vient suite au traitement qui ait fait des derniers événements qui ont secoué la vie sociopolitique du Togo, notamment les manifestations suivies de sit-in organisées par le « Collectif sauvons le Togo » violemment réprimées par la police et la gendarmerie.
Le vice-président de la HACC a indiqué que son institution  «condamne ces dérapages, met en garde ces médias et appel l’ensemble de la presse au respect des règles de la profession notamment le traitement équilibré de l’information, la sauvegarde des valeurs d’équité et de cohésion sociale indispensable dans un Etat de droit ».

Afreepress vous propose de lire l’intégralité du communiqué de la HAAC
Les derniers événements sociopolitiques à Lomé survenus cette semaine ont une fois encore à Lomé mis à rude épreuve le traitement de l’information de l’information par certains médias.
 Au moment où notre pays traverse une période de tension marquée par des actes de violence, la presse devrait jouer un rôle d’apaisement et de  modération à travers des émissions de sensibilisation et d’explication, il nous a été malheureusement donné de constaté que qu’une catégorie de médias surtout audio-visuel se livre systématiquement a un matraquage médiatique sur fond d’agression verbale appelant à la révolte, au crime  et à la haine tribale et à la désobéissance civile
La HAAC condamne ces dérapages, met en garde ces médias et appel l’ensemble des médias au respect des règles de la profession notamment le traitement équilibré de l’information, la sauvegarde des valeurs d’équité et de cohésion sociale indispensable dans un Etat de droit.