© Afreepress (Lomé, le 5 septembre 2016)-La 5ème édition de la Foire Adjafi, la foire des jeunes entrepreneurs qui se déroule depuis le 26 août dernier sur le terrain de jeu du lycée d’Agoè à Lomé, est à son 11ème jour ce lundi marqué par le lancement officiel des activités de la semaine de l’émergence et du développement. Une conférence placée sous le thème : « l’environnement des affaires au Togo : actions de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT) dans la promotion des entreprises » a eu lieu dans le cadre de cette semaine, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Dans son développement, le conférencier qui n’est autre que le Directeur général par intérim de la CCIT, John Tata Boukary, a rappelé à l’auditoire les sept (7) raisons d’investir au Togo. Selon lui, il s’agit de la stabilité dont jouit le pays, de la situation géographique « très enviable » du Togo que certains, a-t-il indiqué, qualifient de « cœur de l’Afrique », des infrastructures portuaires et aéroportuaires hautes de gamme, de l’intégration sous régionale, des facilités qui sont mises à la disposition des opérateurs économiques, d’une administration modernisée et des mesures incitatives touchant le code des investissements.
A ces 7 raisons, a-t-il souligné, « nous ajoutons que le Togo est une terre d’hospitalité ».
M. Boukary n’a pas manqué de profiter de l’occasion pour faire l’histoire de cette chambre dont il est l’un des cadres. L’auditoire sait par lui que le premier président de la CCIT, autrefois Chambre de commerce et d’agriculture du Togo, a pour nom Albert Kossivi Djabakou, un pharmacien. C’était en 1966. L’histoire de cette chambre va connaître un bouleversement avec son second président, Gervais Koffi Djondo qui l’a dirigée de 1977 à 1981, a-t-il annoncé.
Le conférencier s’est aussi étalé sur les opportunités dont la CCIT fait profiter les opérateurs économiques aujourd’hui. « L’Assemblée économique du Togo (ndlr CCIT) appuie les opérateurs économiques dans leurs besoins de formation des ressources humaines, conseille et mènent les entreprises vers les créneaux porteurs mais ne finance pas », a-t-il insisté.
Les questions d’éclaircissements posées par les jeunes entrepreneurs qui ont pris part à cette conférence portent sur l’exonération de la TVA sur les produits agricoles, l’assistance que peut apporter la CCIT dans l’exportation des produits manufacturés, ce que la chambre fait pour l’implantation des entreprises étrangères au Togo, l’aide à l’importation, l’accès au financement et l’accompagnement des jeunes entreprises et la question de la pression fiscale.
Pour rappel, la 5ème édition de la foire Adjafi, l’initiative de l’Agence de communication Maxkom pour donner la visibilité aux jeunes entrepreneurs, a pour thème : « la compétitivité des entreprises de jeunes dans l’espace UEMOA ».
Ainsi, la 5ème édition de la foire Adjafi s’est résolument tournée vers l’UEMOA avec pour objectif de promouvoir l’esprit de compétitivité et de solidarité entrepreneuriale chez les jeunes chefs d’entreprises dans la perspective du renforcement de l’intégration économique au sein de l’UEMOA composée de huit (8) pays, à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Telli K.