© Afreepress (Lomé, le 7 septembre 2016)-Arrêtés en avril 2015 à Mango (550 km au nord de Lomé) et détenus à la prison civile de Dapaong (600 km au nord de Lomé) pour « trouble à l’ordre public », les deux (2) enseignants ont enfin recouvré leur liberté ce mardi.
Il s’agit de Zékéri Namoro, directeur d’école à Nali à Mango et de Moussa Adamou, professeur de français au lycée de la ville de Mango.
L’arrestation de ces deux enseignants avait provoqué des échauffourées dans la ville de Mango entre forces de l’ordre et élèves réclamant leur liberté.
Deux (2) versions sur cette interpellation avaient été servies à l’opinion. Pour les uns, les deux enseignants ont été interpellés sur ordre du préfet. Dans un communiqué, le ministre de la Sécurité et de la protection civile avait fait savoir qu’ils ont été arrêtés sur plainte de certains parents d’élèves qui leur reprochaient d’avoir proféré des menaces contre les élèves.
Modeste K.
© (Lomé, le 6 septembre 2016)-Le West African Young Leaders Summit (WAYLS), le sommet des jeunes leaders africains, un cadre d’échanges et de discussion de la jeunesse africaine autour des sujets préoccupants de l’heure, a été ouvert ce mardi à Lomé.
Placée sous le thème : « Immigration clandestine des jeunes africains », la 2ème édition de ce sommet rassemble dans la capitale togolaise, plus de cent (100) jeunes leaders venus de quinze (15) pays de la Communauté économique des Etats des l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ce, jusqu’au 8 septembre prochain.
Les travaux de cette assise internationale de la jeunesse africaine sont ouverts par le représentant du ministre des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, M. KLOUTSE, en présence du représentant du chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo, Bousvam Bouasy, du président de l’Association des Grandes entreprises du Togo (AGET), Joseph SIMENOUH, du président de WAYLS Togo, Elom Attissogbé, des acteurs de la société civile et des professionnels des médias, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Selon le président de WAYLS Togo, Elom Attissogbé, l’objectif de cette rencontre est de former et d’échanger avec les jeunes pour les amener à réaliser qu’ils peuvent construire des communautés modèles où il y a plus à gagner dans l’entrepreneuriat, l’auto-emploi et le volontariat que dans la course vers l’Europe, à bord des embarcations de fortune, à prix d’or, et au péril de leur vie. Elle représente, a-t-il insisté, une occasion exceptionnelle de s’inspirer des jeunes et de nouer une collaboration synonyme d’un avenir porteur d’espoir pour les générations de demain, parce que la vie humaine est précieuse et mérite d’être protégée.
« L’Afrique se vide malheureusement de ses forces vives, de ses talents, et de ses cerveaux. L’ascenseur social est en panne, et les jeunes n’imaginent plus gagner convenablement leur vie dans nos pays. Pendant qu’une partie du continent se met en mouvement, une autre, en silence, s’en va. Les jeunes dont les rêves sont à l’étroit dans leurs pays, veulent impérativement aller les réaliser ailleurs. Il suffit de regarder autour de soi pour prendre la mesure du changement. Les jeunes éprouvent de la difficulté à créer leur propre sens de l’identité et de la dignité, parce que sans le soutien, ils manquent d’espaces pour créer l’estime de soi et ne peuvent pas développer une confiance en eux-mêmes », a-t-il expliqué.
« L’Afrique est certes le continent de la jeunesse, mais si cette jeunesse représente par définition une promesse, livrée à elle-même, elle peut devenir une bombe sociale. Notre ambition est de faire de la migration, un atout de développement, un facteur de croissance économique et d’intégration, et un puissant instrument de lutte contre la pauvreté. L’accès à l’emploi et la formation professionnelle, l’entreprenariat, sont autant de défis que doit relever la jeunesse africaine et qui appellent à des solutions de terrain. Dans un continent où les emplois disponibles ne suffisent pas pour absorber des cohortes de jeunes de plus en plus nombreuses, les initiatives privées sont pour la jeunesse, une source d’espérance et d’opportunité, qui offrent des solutions viables à l’équation du chômage », a-t-il ajouté.
A en croire cet initiateur de ce sommet au Togo, l’Afrique compte aujourd’hui 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, un chiffre appelé à doubler d’ici 2045.
« Aujourd’hui plus qu’il hier, et bien moins demain, les gouvernants africains doivent capitaliser sur la jeunesse. Il en va de la prospérité future et du développement harmonieux du continent, qui passe par une vision de long terme et des politiques idoines à destinations des jeunes. Quoique la jeunesse soit un défi, elle est d’abord une opportunité. Il est plus que jamais d’actualité de s’attaquer aux causes profondes de la migration illégale, en occurrence de relever l’importance d’investir dans l’éducation et les possibilités d’emploi, pour offrir de nouvelles perspective à la jeunesse africaine », a lancé le président de WAYLS Togo à l’endroit des décideurs africains.
Monsieur Attissogbé n’a pas manqué de plaider en faveur de l’harmonisation des approches de solutions à la crise des migrants, lors du Sommet extraordinaire des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine sur la « sécurité et la sûreté maritime et le développement en Afrique » qui aura lieu du 1O au 15 octobre prochaine à Lomé.
Mathurin A.
© Afreepress (Lomé, le 6 septembre 2016)-La fête musulmane du mouton ou Tabaski ou encore Aid el Kebir sera célébrée au Togo le lundi 12 septembre prochain. L’annonce a été faite ce mardi par l’Union musulmane du Togo (UMT) au travers d’un communiqué.
La Tabaski est la fête la plus importante de la religion islamique, après l’Aid el Fitr ou fête de Ramadan.
Avant l’immolation des bêtes en sacrifice, une importante prière réunit les musulmans au Togo au stage de Kégué à Lomé. Une prière que les plus hautes autorités du Togo ne manquent pas. Cette année, la règle ne sera pas dérogée.
Modeste K.
© Afreepress (Lomé, le 5 septembre 2016)-Les déchets d’équipements électroniques constituent aujourd’hui un danger permanent pour l’environnement et pour la santé humaine. Pour les consommateurs des appareils électriques et électroniques, il urge d’envoyer systématiquement les vieux appareils dans les centres de collecte pour leur meilleur traitement.
Ces matériels, lorsqu’ils ne fonctionnent plus au courant électrique, deviennent des déchets qui ont une empreinte écologique très élevée parce que contenant des éléments « très dangereux » comme le palladium, le cuivre, l’indium, le zinc, l’aluminium, le plomb, les produits chimiques polluants, notamment le mercure, le lithium et l’arsenic.
Tel est le message que l’Observatoire ouest africain de l’environnement (OOAE), une association très présente dans la lutte pour un environnement sain, a porté ce lundi à Lomé à la connaissance des responsables des services de dépannage et de maintenance de ces matériels et des journalistes, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Lorsqu’un ordinateur, un poste téléviseur ou une tablette en panne est rangé au salon ou dans une chambre à coucher, il dégage des substances très toxiques dont l’inhalation est très dangereuse à la santé humaine. Même l’incinération des déchets électroniques libère le plomb, du baryum, du phosphore et du chrome très toxiques pour l’environnement et la santé humaine », a indiqué Ambroise Kpondzo, Directeur exécutif de l’OOAE.
Les impacts sont énormes, a-t-il souligné. Selon lui, il en ressort la destruction de la couche d’ozone, les problèmes de cancer et des problèmes endocriniens au niveau des utilisateurs, recycleurs, dépanneurs et maintenanciers des appareils concernés.
Or, a-t-il déploré, le constat est que la plupart des déchets électriques et électroniques sont envoyés dans les pays pauvres où ils sont retraités « sans aucune précaution et parfois par des enfants ».
« Aucun appareil électrique et électronique en panne ne doit rester au salon ou dans une chambre à coucher, ils doivent être envoyés dans les centres de collecte où on procède au tri pour voir si des appareils peuvent être récupérés et réparés avant d’envoyer le reste dans les centres de broyage pour un démontage systématique », a-t-il conseillé.
Selon l’OOAE, le seul service de recyclage au Togo pour le moment est l’ONG ASDI dont le siège se trouve à Vessomé derrière le camp d’Adidogomé.
Dans le cadre de ses actions futures, l’OOAE compte faire du porte-à-porte pour apporter l’information dans leurs lieux de travail, aux dépanneurs et maintenanciers.
L’Observatoire ouest africain de l’environnement (OOAE) lutte contre l’utilisation des sachets plastiques non biodégradables depuis sept (7) ans.
Telli K.
©Afreepress-(Lomé, le 05 sept. 2016)- Des femmes venues du Bénin et du Togo se sont retrouvées le 31 août dernier à Lomé pour réfléchir à leur condition de femme et aux maux qui minent la société. Fonctionnant jusqu’ici de façon informelle, les membres du groupe « Femmes du monde pour la paix » entendent donner une existence plus légale à leur regroupement et veulent mieux structurer leur regroupement.
Ces femmes, qui pensent mettre en place un embryon d’une organisation panafricaine de femmes, travaillent à l’enracinement de la paix dans leur pays respectifs. Selon elles, l’instauration de la paix dans leur foyer passera forcément par l'enracinement de la paix dans leur pays respectif.
Les retrouvailles de Lomé ont débouché sur la tenue d’une Assemblée générale et l’élection d’un bureau de treize (13) membres dirigé par Mme AMADOU Awaou du Bénin.
La prochaine mission du groupe « Femmes du monde pour la paix » sera l’implantation dans les deux pays de branches locales actives dotées de reconnaissance officielle. AMADOU Awaou , la nouvelle présidente a promis de travailler à l’implantation des bureaux de « Femmes du monde pour la paix » dans les autres pays de la sous-région ouest africaine, ceci à très bref délai.
L’Assemblée générale de ce groupe a été marquée par le rappel de l’historique de la création de « Femmes du monde pour la paix ». Un exercice qui a incombé à TAIROU Yacoubou. Selon lui, ce rêve s’est transformé en réalité à la suite d’échanges avec AMADOU Awawou et AHOUANGBE A. Ablavi Honorine. L’objectif était d’amener les femmes à contribuer au développement de leur pays et à l’enracinement de la démocratie et de la paix dans leur société. Une idée qui a démarré sous forme d’une plateforme sur le réseau social whatsapp et qui est en train de se transformer en une grande organisation africaine de femmes leaders.
Voici la composition du premier bureau de « Femmes du monde pour la paix ».
1-AMADOU Awaou (Bénin),
2- AHOUANGBE A. Ablavi Honorine (Togo),
3-Présidente C A : ALE GOMINA Sikiratou (Bénin),
4-Vice-présidente : JOHNSON ESSI Josiane (Togo),
5-Secrétaire Générale : AMADOU Zouléhath (Bénin),
6-Secrétaire Générale Adjointe : TSOGBE Nicolette (Togo),
7-Trésorière Générale : AMADOU Nafissatou (Bénin),
8-Trésorière Générale Adjointe : DONI Yolande (Togo),
Commissaire aux comptes,
9- QUASHIE Adèle Ameyo (Togo),
10- SOGNIGBE VITTO Ahoéfa Joëlle (Bénin) Conseillères,
11-KOUEVI Adakou Beatrice (Togo),
12-GAMEHO Reine (Togo),
13-SOUMANOU Zoulfaou (Bénin).
©Afreepress-(Lomé, le 05 sept. 2016)-Le Togo est encore distingué sur le plan international. Le prix « Kavli Prize Competition » est décerné à Helene Doubidji, Directrice du site d’information togotopnews.com. Cette lauréate de l’édition 2015 du concours mondial de la Fondation Thomson Reuters sur les changements climatiques se trouve à Oslo en Norvège pour recevoir son prix en compagnie des autres lauréats venus de la Croatie, de l’Argentine, de l’Inde et de l’Afrique du Sud, a appris l’Agence de presse Afreepress auprès de la concernée.
« J’ai été très heureuse quand on m’a annoncé que je suis lauréate. C’est une fierté pour moi que la presse togolaise soit présente à cette grande rencontre par ma modeste personne », a-t-elle indiqué à Afreepress.
Les prix Kavli (kavliPrize) créés en 2005 de façon conjointe par l’Académie norvégienne des sciences et des lettres, le ministère de l’Education norvégien et la Fondation Kavli, rivalise avec le Prix Nobel. Ils sont remis tous les deux (2) ans aux scientifiques pour encourager leur travail exceptionnel ou une découverte. Ils sont remis dans trois catégories : astrophysique, nanoscience et neuroscience.
Les articles de la togolaise Helene Doubidji qui ont retenu l’attention du jury traitent « des nanomatériaux et les aliments », des « effets du bruit sur la mémoire » et des « impacts du tabac sur le cerveau ».
Ouvertes en novembre 2015, les candidatures ont été clôturées en janvier 2016 pour laisser place à l’étude des œuvres par un jury composé d’un journaliste-physicien, Professeur à l’Université de Toronto, d’un journaliste scientifique allemand et d’un écrivain-journaliste scientifique canadien.
Les résultats définitifs ont été proclamés à « AAAS Annual Meeting » à Washington DC en février dernier.
A.Y.