© Afreepress (Lomé, le 1er septembre 2016)-Petit à petit, l’affaire qui oppose le président du Parti des Togolais, Alberto Olympio à ses coactionnaires de Cauris Management va vers son dénouement. Ce mercredi, au cours d’une audience au Tribunal de première instance de Lomé et à laquelle l’avocat de M. Olympio et son client ne sont pas présentés, le juge a écouté pendant des heures la partie adverse.
Dans son réquisitoire, a-t-on appris, le Procureur de la République a requis contre M. Olympio 5 ans de prison pour les griefs qui lui sont faits.
Autre information, le délibéré de cette affaire est fixé sur le 21 septembre prochain.
Pour information, il est reproché par Cauris Management à Alberto Olympio quatre (4) chefs d’accusation qui se résument en la disposition frauduleuse d’une somme de 6 milliards de francs CFA au mépris des statuts et des droits des associés, l’usage de faux documents pour obtenir un crédit et de renseignements inexacts et le détournement de crédit.
Ces faits sont réprimés par les dispositions du code pénal togolais.
Au cours d’une conférence de presse animée le 3 août dernier, Me Célestin Agbogan avait dénoncé un « complot » contre son client.
Depuis le lendemain de l’élection présidentielle du 25 avril 2015 à laquelle il n’a pas pu prendre part finalement, Alberto Olympio a quitté le Togo et n’est plus revenu.
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 31 août 2016)-Deux cents (200) étudiants en sociologie ont suivi du 16 au 20 août derniers à l’Université de Lomé (UL), une formation théorique en montage de projets, en développement local et participatif, et en techniques de rédaction de rapports de mission. Cette formation théorique a été suivie d’une descente sur le terrain, précisément à Zogbépimé dans la préfecture de Kévé, où ils ont mis en pratique les connaissances théoriques acquises.
Ce mercredi à l’UL, les participants à cette formation théorique et pratique organisée par l’ONG « Union des jeunes pour la renaissance africaine » (UJRA) et ses partenaires, ont reçu leur attestation de fin de formation.
Pour le Directeur exécutif de l’UJRA, Latévi Lawson-Hellu, la satisfaction est à son comble. « Aujourd’hui, je suis très ravi. Les jeunes qui n’ont jamais pris contact avec le terrain, ont fait leurs preuves sur le terrain à Zogbépimé parce que juste après l’entretien avec la communauté, il était question de présenter en plénière tout ce qui a été fait. Les jeunes ont présenté un talent fou auquel je ne m’attendais pas. En dehors de cela, si on prend les différents rapports produits par les groupes, on peut distinguer immédiatement ce qui ne va pas à Zogbépimé de ce qui y va », a-t-il indiqué tout en précisant que ces rapports seront mis à la disposition des ONG qui veulent travailler avec cette localité.
Pour les récipiendaires, la joie est encore plus grande. « C’est une initiative salvatrice en ce sens qu’elle permet de renforcer les capacités des jeunes étudiants que nous sommes, ce qui nous permettra d’être en phase avec le marché de l’emploi », a lancé une participante.
Selon les formateurs, en technique de montage de projet, les étudiants ont reçu les outils d’identification de projet, de planification et de rédaction. En développement local et participatif, ont-ils poursuivi, il a été question du diagnostic participatif, l’animation de groupe, le cas du terroir et le diagramme de veine. Ils ont également été initiés à la rédaction de rapport. Constitués en petits groupes sur le terrain, chaque groupe a fait un rapport, note-t-on.
« Il n’est plus question de dire que le développement de l’Afrique doit dépendre de l’extérieur. Nous avons des compétences à l’intérieur, il faut les utiliser pour que le développement soit endogène », a martelé M. Lawson-Hellu.
Dans le courant du mois de septembre 2016, deux (2) autres formations vont avoir lieu. La première va prendre en compte les mêmes thématiques développées dans la formation qui vient de finir. Au cours de la seconde, il sera discuté avec les participants de la communication sociale, des techniques d’animation de groupes et de suivi-évaluation des projets.
Depuis 2009, au total 2.000 étudiants sont formés par cette ONG, dont 1.800 ont été intégrés dans les programmes gouvernementaux comme le Programme de promotion du volontariat au Togo (PROVONAT) et l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). Ces formations sont organisées par l’ONG pour contribuer à faire obstacle à l’inadéquation entre la formation et l’emploi.
L’UJRA est appuyée par ses partenaires que sont le Conseil de gestion de projet (CGP), le Cabinet d’études sociales et stratégiques en Afrique (CESS Afrique) et le Réseau des ONG professionnelles pour le développement au Togo (REPONGD Togo).
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 31 août 2016)-Le Réseau africain des personnels du parlement (RAPP) a organisé ce mercredi à Lomé à l’intention du personnel administratif de l’Assemblée nationale togolaise, une formation sur le nouveau statut général de la fonction publique.
Les travaux de cette session ont été ouverts par Patricia Dagban-Zonvidé, 4ème présidente de l’Assemblée nationale.
« C’est soucieux de la qualité du personnel administratif que le président, avec le bureau de l’Assemblée nationale, s’investit chaque jour pour faire de l’administration parlementaire, une administration performante grâce à la mise ne œuvre d’un plan stratégique », a indiqué Mme Dagban-Zonvidé.
Pour Tagba Ouro-Yodou, président du réseau organisateur, le statut général de la fonction publique a un certain nombre d’innovations. « Il est question de donner l’opportunité au personnel de l’Assemblée, de s’approprier le contenu de ce statut », a-t-il ajouté.
« Lorsqu’on parle du statut, il y a les lois et les obligations. Certaines libertés sont renforcées. Au niveau des obligations, il y a une question de déontologie et d’éthique parlementaires et d’une manière générale de l’administration publique. Chaque agent a l’obligation d’être disponible à son poste, faire bien son travail et surtout tenir compte de certaines obligations de rigueur, de probité, d’honnêteté et éviter les déviances », a mentionné Attisim Assih, Secrétaire général du ministère de la Fonction publique, du travail et de la réforme administrative.
Le personnel administratif de l’Assemblée aide les députés dans leur mandat, en leur apportant une expertise technique en matière de conception et de rédaction des lois.
M.A.
©Afreepress-(Lomé, le 31 août 2016)-Associer les jeunes à la préservation de la paix et la lutte contre l’insécurité, tel est l’objectif d’une rencontre organisée en début de semaine par le Conseil National de la Jeunesse du Togo (CNJ) avec l’appui du ministère du Développement à la Base, de l’artisanat de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile et de la Fondation Hanns Seidel.
Le Projet « implication des jeunes dans la Coproduction de la sécurité publique au Togo » a pour objectif d’amener les jeunes de la préfecture de l’Ogou et du Togo tout entier à travailler afin de créer un climat de confiance entre la population et le personnel de police et de gendarmerie pour l'obtention de résultats plus efficients dans la lutte contre la criminalité. Il s’est agi de sensibiliser les jeunes de la région des Plateaux sur l’importance de la cohésion sociale et du vivre ensemble entre les populations et les forces de sécurité. Il était aussi question de « faire la promotion de l’émergence d’une police de proximité à l’écoute des populations togolaises », a constaté sur place l'Agence de presse Afreepress.
Le CNJ veut renforcer les valeurs citoyennes et l’autonomisation des jeunes afin d’assurer leur pleine participation à la vie socio-économique du pays en tant que partenaire utile et à part entière, a dit son président Batchassi Régis.
La rencontre a eu lieu en présence de Bitho Kondo, représentant du préfet de l’Ogou et Douti Michel, représentant de la coordinatrice régionale de la Fondation Hanns Seidel Stiftung.
Le Roi T.
© Afreepress (Lomé, le 30 août 2016)-Sept cent quarante-et-trois (743) élèves des écoles primaires publiques de Dégbénou à Aného (45 km à l’est de Lomé), de Glidji et d’Adiakpo à Tsévié (35 km au nord de Lomé), ont bénéficié de kits scolaires ce lundi 29 de la part de l’association Women Solidarity Association of Togo in Chicago (WOSAT).
Composés de cahiers, d’écritoires, de sacs d’écoliers, de livres de calcul quotidien, d’ardoises et autres d’une valeur de 18.000 dollars, ces kits sont destinés à soulager un tant soit peu les parents et aider les enfants à démarrer la rentrée scolaire prochaine à l’abri du besoin.
Pour les donateurs, c’est un geste qui répond aux préoccupations de l’association WOSAT qui fait de la promotion de l’éducation son cheval de bataille.
«Notre but primordial est la promotion de l’éducation dans notre pays. Ceci explique la décision de donner les fournitures scolaires aux enfants pour soulager les familles puisque nous savons que les parents ont souvent des difficultés à l’approche de la rentrée scolaire », a confié la présidente de l’association, Christine KUWORNU aux côtés de ses sœurs Florence WILSON et Brigitte PATALAKI.
Dans le rang des bénéficiaires, la joie est au beau fixe. A juste titre, s’est réjoui Kodjo A. NEGUE, directeur de l’EPP Dégbénou, « ce sont des événements qui n’arrivent pas souvent », avant de promettre un bon usage des kits reçus et d’implorer la bénédiction divine sur les donateurs.
Pour rappel, l’association WOSAT a été créée en 2011 à Chicago aux Etats-Unis par un groupe de femmes togolaises pour promouvoir l’entraide entre elles et venir en aide aux populations togolaises dans les domaines de l’éducation et la santé.
R.M.
© Afreepress (Lomé, le 29 août 2016)-Le Togo veut porter le taux de sa couverture forestière à 30% à l’horizon 2050. Un Programme national de reboisement (PNR) est en cours formulation.
Deux (2) mois après la validation du contenu de ce programme, les acteurs du secteur forestier, sur initiative du ministère de l’Environnement et des ressources forestières, en collaboration avec l’Organisation des nations pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), se sont regroupés à Lomé ce lundi pour procéder à la validation des documents d’études thématiques conduites dans le cadre du projet TCP/TOG/3502 « Appui à la formulation et à la mise en œuvre du PNR au Togo », a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Il s’agit du document de la contribution du secteur forestier à l’économie nationale, de celui de la recherche forestière et reboisement au Togo et du cadre juridique et institutionnel du reboisement au Togo auxquels vient s’ajouter le Plan national d’investissement forestier.
Une fois que cette validation est faite, la voie sera balisée au consultant principal de capitaliser les travaux pour finaliser le PNR.
Selon Boundjouw Sama, Secrétaire général du ministère organisateur, une étude sérieuse de la contribution du secteur forestier à l’économie nationale n’a jamais été faite. Avec ce programme, on parviendra à l’actualisation de la contribution du secteur forestier à l’économie nationale.
Les terres appartenant à 80% aux communautés, l'Etat ne peut réaliser le taux de couverture forestière envisagé qu'en impliquant les communautés à la base, a ajouté le commandant Afelu Bararmna.
« Le réseau forestier constitue un créneau assez porteur pour le secteur privé et les organisations de la société civile et c’est dans le cadre de son mandat stratégique que la FAO appuie le gouvernement togolais pour parvenir aux mesures et les actions qu’il faut mettre ensemble pour les remplir les fonctions écologique, économique et sociale de la forêt », a indiqué de son côté Oyetoundé Djiwa, assistant du Représentant résident de la FAO.
La FAO a dans le même temps signé avec trois (3) ONG d’Agou, Notsé et Tchamba, une convention de financement d’une valeur de 21 millions de francs CFA.
« Cette convention de financement se situe dans le cadre des activités que nous avons menées par le passé qui a permis la FAO de doter le Togo d’un manuel de gestion des forêts communautaires et permettra de tester sur le terrain ce manuel. Sur trois sites différents, ces ONG qui accompagnent déjà les communautés vont permettre de dérouler l’ensemble des étapes de ce manuel pour aboutir à un plan de gestion de chaque forêt concernée », a expliqué M. Djiwa.
Le projet TCP/TOG/3502 « Appui à la formulation et à la mise en œuvre du PNR au Togo lancé le 20 juillet à Lomé, est financé par la FAO, à hauteur de 316.000 dollars américains, soit environ 150 millions de francs CFA. Les travaux de cet atelier prennent fin ce mardi.
Telli K.