© Afreepress (Lomé, le 21 sept. 2013) —
La sortie médiatique le 15 septembre dernier d’un groupe de cadres de l’Union des forces de changement (UFC) dénommé « Comité de réflexion de la réunion des cadres de l’UFC » suscite toujours des réactions au sein de cette formation politique. Après les réactions individuelles de réprobation de certains responsables de ce parti, c’est autour du Secrétariat général de l’UFC de monter au créneau pour situer l’opinion sur les tenants de la fronde des membres de ce comité de réflexion de la réunion des cadres et d’appeler tout un chacun à la « discipline ».
Dans un communiqué rendu public le 20 septembre 2013 transmis à la rédaction de l’Agence Afreepress, le Secrétariat général du parti de Gilchrist Olympio dit s’étonner de l’initiative prise par les membres de ce « Comité de réflexion de la réunion des cadres de l’UFC ». Au lendemain des élections législatives du 25 juillet 2013, indique le communiqué, le président national de l’UFC a mis en place un comité ad’ hoc « chargé de mener des réflexions sur la démarche à suivre suite à la nouvelle situation politique et sur la refondation du parti ».
Après consultation des cadres du parti, il a été décidé à « l’unanimité » qu’en cas de sollicitation le parti peut à nouveau entrer au gouvernement. « À cet effet, un document définissant les conditions de cette nouvelle participation au gouvernement de l’UFC a été élaboré. Ensuite des discussions sur la base de ce document ont eu lieu avec le pouvoir. C’est pourquoi le Bureau directeur s’étonne que ce soit l’un des membres de ce comité ad’ hoc qui d’ailleurs a présenté le document lors des discussions avec le pouvoir, qui se reconnait être l’un des instigateurs de ladite déclaration », rapporte Dr Sambiani Jimongou, Secrétaire général de l’UFC.
L’UFC, insiste le communiqué, « tient à informer le peuple togolais que l’existence de ce soi-disant comité n’est pas connue de son Bureau directeur et que ladite déclaration n’est que l’initiative d’individus aux ambitions mal placées qui souhaiteraient être, soit reconduits soit nommés ministres ». Par conséquent, le parti appelle tous ses militants à la « retenue, à la vigilance, à la discipline et à l’union des forces pour la reconstruction du parti ».
À l’endroit des responsables de la fronde du 15 septembre, l’UFC que les « nominations relèvent du pouvoir discrétionnaire du Président national » qui décide qui envoyer au gouvernement.
Photo archives à la Une (meeting de l'UFC à Kévé dans l'Avé)
Olivier A.