©Afreepress, (Lomé le 24 juil 2012)-
Le Collectif Sauvons le Togo a lancé ce lundi à Lomé sa campagne de lutte contre l’impunité au Togo, a constaté l’Agence Afreepress. Plusieurs activités dont des émissions débats, des projections de films, des veillées de prières, des concerts, des marches et des meetings sont inscrites au programme de cette campagne prévue pour durer une semaine.
Cette campagne rentre dans le cadre des 20 ans de l’assassinat de Tavio Amorin, 1er Secrétaire du Parti socialiste panafricain (PSP).
Claude Améganvi, compagnon de lutte de l’illustre disparu, est revenu sur l’assassinat de Tavio Amorin et a laissé entendre que cette mort a été « une tragédie qui avait mis en état de choc tout le Togo, car Tavio représentait pour le peuple togolais et tout spécialement pour sa jeunesse, un symbole d’engagement total dans le combat pour la démocratie ».
Le président du Parti des Travailleurs est revenu sur les raisons qui ont motivé « le régime en place à planifier la liquidation physique de ce jeune politicien togolais plein d’avenir et admiré pour sa fougue et ses idées ».
Claude Ameganvi, a regretté le fait que les agresseurs de Tavio Amorin soient toujours en liberté. « Malgré que les agresseurs de l’ancien secrétaire général du COD II aient signé leur crime en laissant sur le lieu du forfait une carte d’identité au nom de Karéwé Kossi et des armes de guerre, ils n’ont jamais été appréhendés. Les plaintes déposées par la famille, sont demeurées sans suites jusqu’à ce jour, cette forfaiture pose ainsi la question de l’impunité au Togo, par laquelle le régime RPT couvre ces crimes », a dénoncé le Secrétaire général du parti des travailleurs.
Le CST a réitéré au cours de la rencontre, son exigence de voir engager des poursuites judiciaires contre les responsables de crimes au Togo et la nécessité de l’assainissement de la situation sociopolitique du Togo par les réformes institutionnelles et constitutionnelles.
Tavio Amorin était le 1er secrétaire du Parti socialiste panafricain (PSP), membre fondateur du Mouvement patriotique du 05 octobre (MO5), Secrétaire général du CODII, membre du Haut conseil de la république (HCR), parlement de transition dont il était le président de la Commission politique et des droits de l’Homme ainsi que de la Commission spéciale chargée d’étudier et de faire adopter le nouveau projet de Constitution.