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Togo : La situation sociologique du Togo présentée à l’Assemblée nationale française par le groupe de réflexion « Les Proposants »

Режиссер-постановщик видео. Хореограф постановщик флешмобов. Погосский Виталий
Créé le 13 Novembre 2012 Écrit par @AFreePress
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© Afreepress (Dapaong, le 13 Nov. 2012) — agboA l'initiative d'élus français, le groupe de réflexion « Les Proposants » a présenté le 8 novembre dernier au siège de l'Assemblée nationale française à Paris, un exposé sur la situation sociopolitique togolaise. Placé sous le thème : « Échanges sur le Togo : Quelle est la situation sociopolitique du pays et comment organiser des élections apaisées et transparentes », cette rencontre a vu la participation d’une cinquantaine d’invités au rang desquels étaient des parlementaires et élus locaux français, des diplomates togolais et des ACP (Afrique Caraïbe Pacifique) accrédités en France, des médias internationaux, des membres de la diaspora togolaise.

L’objectif de la rencontre selon les organisateurs, est « d’exposer aux invités » la situation sociopolitique togolaise à quelques semaines des élections législatives. Le mandat des actuels parlementaires togolais étant arrivé à expiration, le groupe « Les Proposants » estime dans un document dont Afreepress a obtenu copie, que c'est la raison pour laquelle le gouvernement ainsi que l’Assemblée nationale ont enclenché le processus devant conduire à l’organisation des élections législatives. « Le gouvernement a adopté une série de dispositions prenant en compte les recommandations des partenaires lors des dernières consultations ainsi que les propositions issues de différents cadres de dialogue. Sur le plan législatif et réglementaire, tout semble donc fin prêt pour aller vers des consultations électorales en vue du renouvellement total du Parlement », insiste le groupe « Les Proposants » qui relèvent avec regret que des « tensions persistent dans le pays ».

« Plusieurs fois, y compris sous l’observation des représentants de certaines chancelleries en poste au Togo, des tentatives de dialogue entre la classe politique ont été faites sans succès. Elles ont été boycottées par une partie de l’opposition, celle regroupée au sein du CST (collectif sauvons le Togo) et celle incarnée par la coalition Arc-en-ciel (comprenant 5 partis politiques de l’opposition) », écrit le groupe.

Comment se présentent la situation et quelles solutions adoptées en vue d’une sortie de crise ?

C’est la question à laquelle a tenté de répondre le 8 novembre dernier, Jean-Paul AGBOH AHOUELETE, Directeur de Publication du journal Focus Infos à qui est revenue la charge de développer aux parlementaires français, le thème retenu par le groupe de réflexion « Les Proposants ».

Celui-ci a présenté la question de la situation politique togolaise sous trois aspects. Dans un premier temps, M. AGBOH a parlé des « forces qui se partagent la scène politique au Togo », il a ensuite abordé la question des « prochaines élections législatives et les polémiques quant au cadre et aux conditions d’organisation » et enfin il a avancé des propositions en vue de « faire baisser la tension et aller vers des élections apaisées et consensuelles ».

Selon le Directeur de la publication du journal Focus Infos, l’échiquier politique au Togo est partagé entre deux grands groupes, le pouvoir en place « incarné par Faure Gnassingbé » et l’opposition.

Dans sa présentation, l’exposant a relevé que sous Faure Gnassingbé, le Togo a renoué le fil du dialogue avec l’opposition contrairement à son père. Grâce à ses efforts et « Petit à petit », relève l'exposant, « les positions que l’on pensait irréconciliables, tant les amertumes, la douleur, l’odeur de sang et le sentiment naturel de vengeance qui étaient présents, vont s’harmoniser » et permettre un accord entre l’ancienne RPT (parti au pouvoir) et l’UFC.

Le CST avec son allié Arc-en-ciel, regroupe l’essentiel des forces politiques qui s’opposent au pouvoir de Lomé II. Le CST, selon l’orateur, comprend les partis politiques et organisations de la société civile qui « croient au renversement du pouvoir par la rue et l’insurrection, qui rêvent et suscitent le printemps togolais ».

La coalition Arc-en-ciel, selon Jean Paul AGHOH, regroupe de son côté, des forces politiques qui cherchent à « conquérir le pouvoir par les urnes et voulant utiliser tous les moyens politiques pour que la compétition électorale soit la plus transparente possible ». « Il est clair aujourd’hui que plus les échéances législatives se rapprocheront, plus le mur de l’union se lézardera (entre ces deux regroupements, NDLR), parce que si une bonne partie de la classe politique est convaincue que le sort de l’opposition passe nécessairement par l’union, elle l’est tout autant sinon davantage que le boycott du prochain scrutin constituerait un suicide politique ».

L’existence de ces regroupements sur l’échiquier politique togolais a un « grand intérêt », pense l’orateur. « Le grand intérêt de l’existence de ces collectifs sur le plan politique est que l’opposition ou la contestation existe et est portée, ce qui oblige le gouvernement à davantage d’efforts », avance-t-il.

Les critiques de l’orateur sont plus portées à l’endroit de la coalition Arc-en-ciel qui selon lui, « gagnerait plus en ne s’alignant pas systématiquement sur les positions du CST ». « Il pêche en s’alignant systématiquement sur les positions du CST au lieu de chercher sa propre voie. Cette stratégie correspond à la volonté de ses leaders de ne pas se laisser distancer dans l’opinion par le CST. Or c’est mauvais calcul : c’est ce que nous appelons la conception urbaine de l’élection. C’est vrai que la capitale Lomé où se déroulent la plupart des manifestations représente près du 1/3 de l’électorat total. En s’alignant sur le CST, Arc-en-ciel compte engranger du capital sympathie dans cet électorat. La réalité est que celui-ci vote majoritairement pour la formation jugée la plus radicale ; à l’époque l’UFC ; probablement l’ANC demain. C’est donc un leurre pour Arc-en-ciel que de vouloir draguer cet électorat. D’autant plus que les élections législatives ne se déroulent pas dans une circonscription unique qui serait le territoire. L’intérêt donc pour cette alliance est d’être sur le terrain, auprès des populations de l’intérieur du pays », a-t-il indiqué.

La polémique sur l'organisation des prochaines élections

Parlant des prochaines élections législatives et les polémiques liées au cadre et aux conditions d’organisation de ces élections, Jean Paul AGHOH a rappelé à la mémoire de l'assistance, le processus ayant conduit à l’installation des membres de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) et les innovations apportées à la nouvelle commission, tant dans ses compétences que dans ses fonctionnements. « La CENI dispose des pleins pouvoirs et cumule les compétences et attributions pour organiser, superviser et contrôler les élections, tout en bénéficiant de l’appui et du soutien des services et structures de l’État. Un Secrétariat exécutif doté des ressources humaines et des capacités techniques a été institué pour supplanter le secrétariat administratif de la CENI et pour fournir un appui opérationnel conséquent et adéquat dans la conduite des processus électoraux. Le principe de la publicité des séances de la CENI est également consacré, à charge pour la CENI de la matérialiser. Il sera procédé à une refonte complète du fichier électoral avec le souci majeur de préserver l’obligation de délivrance immédiate des cartes d’électeurs biométriques et l’établissement de listes électorales fiables. Les votes spéciaux (votes par procuration, votes par anticipation des forces de défense et de sécurité, votes par dérogation par listes d’omis), qui peuvent être source de controverses et de contestations, sont régis plus rigoureusement et strictement avec le renforcement des mesures d’encadrement, de transparence et de contrôle afin de minimiser les risques de pratiques frauduleuses. Ces votes ont lieu sous l’autorité et la responsabilité exclusive de la CENI, tandis que les urnes transparentes avec scellés numéraux figurent désormais parmi le matériel électoral (article 76). Comme en 2007 et 2010, les futures élections connaitront également le déploiement des observateurs nationaux, régionaux et internationaux. Ces améliorations et avancées renforcent les conditions garantissant l’expression du suffrage universel à travers un processus électoral libre, démocratique, fiable et transparent », a fait savoir M. AGBOH.

La polémique sur l’appartenance de l’UFC à l’opposition

L’Union des forces de changement (UFC) est-elle toujours de l’opposition après l’accord intervenu entre elle et le parti au pouvoir en mars 2010 ? Le Directeur de la Publication du journal Focus Infos a répondu à cette question en deux temps.

Dans un premier temps, l’orateur a fait recours aux pratiques institutionnelles à la définition littérale du terme « opposition », pour soutenir que « L’UFC, avec des ministres au gouvernement, et ayant voté la confiance comme le budget, peut difficilement se prévaloir du statut d’un parti d’opposition ». Cependant, relativise celui-ci, la présence de l’UFC au gouvernement « fait suite à un accord politique et correspond à un contexte particulier au Togo, où les deux forces se sont longtemps affrontées ». « Peut-on faire fi de cette dimension et ne retenir que les pratiques institutionnelles ? Si oui, cela aboutirait par exemple à partager les 5 sièges de la CENI entre le, CAR qui n’a que 4 députés et l’ANC dont certains députés non inscrits se revendiquent et qui n’a pas participé aux législatives de 2007 ; tandis que la majorité parlementaire et l’UFC, qui font à elles deux près des ¾ de l’Hémicycle se partageront également 5 sièges. Dans tous les cas, cette équation pose plus que jamais la question de la nécessaire d’un statut de l’opposition avec une définition et des règles précises.

Le dialogue devrait permettre d’aboutir à des consensus sur les conditions des élections seules susceptibles de régler les problèmes », avance-t-il.

Les grandes avancées au Togo comme l’amnistie, le multipartisme, la conférence nationale souveraine, l’utilisation du bulletin unique, l’Accord politique globale (APG), la composition de la CENI pense Jean-Paul AGBOH AHOUELETE ont été « le fruit de dialogue ». Par conséquent, celui-ci invite les acteurs politiques à s’«engager dans la voie d’une vie politique fondée sur le dialogue et la concertation ».

Au pouvoir en place, Jean-Paul AGBOH AHOUELETE conseille d’être plus « diligent et mettre en œuvre les résolutions et recommandations des différentes concertations issues de dialogues antérieurs, même si toute la classe politique n’y a pas participé ».

Olivier Adja

Mis à jour le Mercredi, 14 Novembre 2012 06:46
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