© Afreepress (Lomé, le 27 mai 2013) — Le Mouvement pour l’Épanouissement de l’Étudiant togolais (MEET) s’est félicité de la remise en liberté des quatre étudiants arrêtés et détenus à la prison civile de Lomé suite aux troubles survenus à l'Université de Lomé le 15 mai dernier.
Le mouvement estudiantin a exprimé cette position au cours d’une conférence de presse tenue lundi au Centre communautaire de Bè (Lomé). Le MEET par la voix de son président AWUDI Kodzo dit « suivre de prêt » la situation de ces quatre étudiants bénéficiant d’une remise en liberté provisoire depuis le 25 mai 2013 tout en demandant au juge chargé de statuer sur leur sort de tenir compte de la nécessité d’« apaisement social » dans sa décision qui est attendue le 28 mai 2013. « Il faut que le gouvernement apporte des solutions aux problèmes qui ont été à l’origine des troubles observés ces derniers jours dans les universités du Togo », a prévenu Awudi Kodzo.
On aurait pu « éviter » la situation dans laquelle se trouve les universités du Togo si le gouvernement avait respecté les clauses de l’accord du 13 janvier 2012 et surtout cessait d’« instrumentaliser des groupes d’étudiants pour détourner la communauté estudiantine des ses vrais objectifs », précise le MEET.
Dans une déclaration lue par Awudi Kodzo, l’association « rassure » les étudiants qu’elle sera toujours attachée à la défense de leurs intérêts et invite les autorités gouvernementales à trouver « sans délai » des réponses appropriées aux « légitimes revendications » des étudiants faute de quoi, menace le MEET, les étudiants seront dans « l’obligation d’entreprendre des manifestations » dans les universités publiques du Togo. « La seule libération des étudiants arrêtés ne suffira pas à ramener le calme sur les campus », met en garde Awudi Kodzo.
Bernard A.