(© Afreepress/ Lomé, le 08 juin)-
La Directrice Générale de l’UNESCO, Irina Bokova en visite officielle à Lomé depuis jeudi, s’est rendue ce vendredi à Agbodrafo (maison des esclaves) et à Glidji pour visiter les vestiges de site de la traite négrière, a appris Afreepress.
A son arrivée à Lomé hier, Mme Bokova a rencontré le monde universitaire et la communauté scientifique à l’auditorium de l’université de Lomé où elle a prononcé une importante allocution. Elle a loué la jeunesse togolaise et souhaité de donner à cette jeunesse les moyens dont elle a besoin pour se construire. Mme Bokova n’a pas tari d’éloges sur le patrimoine culturel togolais qui se doit d’être valorisé et être source de création d’emplois pour les jeunes.
Pour elle, «le Togo concentre sur son territoire la plupart des défis que rencontre l’Afrique : l’urgence du développement, la nécessité de concilier le développement et la protection de la nature-les mangroves, les baleines au large des côtes de Lomé ».
Et de poursuivre : «Le Togo porte aussi le témoignage de toutes les forces de l’Afrique : des ressources naturelles pour produire et l’énergie durable », souligne la patronne de l’UNESCO ajoutant que «rien n’est impossible si on donne à la jeunesse les moyens qu’elle réclame ».
Après l’UL, elle a échangé avec les ministres du gouvernement en charge des domaines de compétence de l’UNESCO, la commission nationale pour l’UNESCO. Puis, elle et sa délégation ont rencontré le chef de l’Etat Faure Gnassingbé et Gilbert Houngbo, chef du gouvernement.
Son jour 1 de séjour à Lomé a pris fin sur un dîner offert à son honneur par les autorités togolaises.