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Interview de Djimon Oré : « Ceux qui disent que notre pays n’est pas en crise, sont de mauvaise foi et ça relève de l’irresponsabilité » Spécial

Écrit par  Publié dans Interviews mardi, 31 mars 2015 06:54
Interview de Djimon Oré : « Ceux qui disent que notre pays n’est pas en crise, sont de mauvaise foi et ça relève de l’irresponsabilité »

© Afreepress (Lomé, le 31 mars 2015)-A quelques jours de la date du scrutin présidentiel, les réactions par rapport à cette élection sont légion. Pour les uns, il faut participer à cette élection, pour d’autres, pas question de prendre part à un processus électoral dont l’issue est déjà connue.

 

C’est dans cette optique que s’inscrit le  Front des patriotes pour la démocratie (FPD, opposition) présidé par Djimon Oré. Dans une interview exclusive accordée à l’Agence de presse Afreepress, le député à l’Assemblée nationale parle de la nouvelle date des élections, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), de la communauté internationale et surtout de ce que le Togolais doit faire face à cette échéance électorale que d’aucuns jugent de capitale.

 

« Le fait que la CENI ne maîtrise pas son chronogramme et que ce soit les influences extérieures qui l’orientent, ne fait que corroborer ce que nous disons.  Il n’y a rien de sérieux et tout patriote, tout compatriote, tout concitoyen honnête dans la situation actuelle de notre pays, devrait se dissocier de ce processus en cours », a-t-il indiqué.

 

Mieux, le défenseur de la « transition politique pacifique » appelle déjà les militants de son parti à boycotter l’élection présidentielle.

 

Lire l’intégralité de l’interview

 

Afreepress.info : Il y a quelques jours, le président ghanéen, John Dramani Mahama, président en exercice de la CEDEAO, a dans la foulée de sa rencontre avec les acteurs politiques participant à l’élection présidentielle d’avril 2015, demandé que cette élection soit repoussée de dix (10) jours, ce qui a été fait le vendredi dernier par le gouvernement. Quelle a été votre réaction ?

 

Djimon Oré : Au niveau de mon parti, le Front des patriotes pour la démocratie (FPD), le parti aux sept (7) étoiles rouges, le parti de parapluie, pour nous, tout ce qui est processus électoral en cours, c’est de la mascarade, ça ne nous intéresse pas. Le fait que la CENI ne maîtrise pas son chronogramme et que ce soit les influences extérieures qui l’orientent, ne fait que corroborer ce que nous disons.  Il n’y a rien de sérieux et tout patriote, tout compatriote, tout concitoyen honnête dans la situation actuelle de notre pays, devrait se dissocier de ce processus en cours.

 

Cela voudra dire tout simplement que les institutions de notre Etat souffrent de légitimité. Comment peut-on comprendre que l’institution en charge des élections puisse vaciller au point d’être à la merci du vent et que c’est le président en exercice de la CEDEAO qui se déplace dans ce pays pour indiquer la date de la tenue de l’élection présidentielle au Ghana, au Bénin ou au Sénégal ? Si cela se passe au Togo, cela voudra dire tout simplement que notre pays est en crise. Ceux qui disent que notre pays n’est pas en crise, sont de mauvaise foi et ça relève de l’irresponsabilité. Et nous au FPD, nous ne pouvons pas accepter de cautionner cette irresponsabilité-là. C’est pourquoi nous disons tout haut que c’est de la forfaiture et il est n’est pas normal d’apporter une quelconque caution à cela.

 

Nous avons appris que c’est à cause de la date de la présidentielle que cinq représentants de UNIR ont été débarqués de la CENI et remplacés. Le gouvernement fixe une autre date, c’est-à-dire le 15 avril. Certains membres de la CENI qui sont de certains partis de l’opposition disaient qu’ils n’étaient même pas au courant. Le déplacement du président de la CEDEAO fait remonter la date au 25 avril. Quelle est la raison d’être de cette CENI-là. Elle n’existe que pour la forme. Tout est déjà réglé, ce n’est pas un processus électoral sérieux. Et si on est sérieux, on ne peut pas y prendre part.

 

Afreepress.info : Depuis un certain moment, vous appelez vos camarades de la scène politique à penser à une transition au Togo. Cette transition est-elle toujours d’actualité ?

 

Djimon Oré : Nous tenons vraiment à la formule de transition politique pour sauver le Togo. Il n’y a pas d’autre solution. Point d’autre formule. Nous avons bien expliqué de long en large pourquoi la transition s’impose. Elle s’impose d’abord parce qu’on ne peut pas passer de la dictature à l’instauration de la démocratie vraie sans passer par une période transitoire.

 

Cette période transitoire a été essayée en 1991 et a échoué. Il faut la reprendre absolument ! Ceux qui ont réussi, continuent. Le Bénin, le Ghana ont réussi leur transition. Du moment où ça n’a pas marché au Togo, il faut reprendre absolument. C’est un. Deux, dans un pays où la Constitution qui organise les institutions de la République,  pose problème, cela voudra dire que tout est à l’eau. Aujourd’hui, la Constitution qui est en vigueur n’est pas légitime, celle qui est légitime, a été remise en cause par le clan en 2002. Dans ces conditions, il faut aller carrément à une nouvelle Constitution. Et pour aller  à une nouvelle, ce n’est pas l’affaire d’un seul parti politique. Ce n’est pas l’affaire du RPT/UNIR au pouvoir de régler le problème constitutionnel dans notre pays. Ce n’est non plus au parti politique, qui peut-être par hasard pourrait arriver à la tête du pays à la suite de leur fameux processus en cours qui pourrait régler le problème constitutionnel. C’est un problème qui intéresse tous les Togolais. Et pour régler le problème constitutionnel, il faut la mise en place d’une constituante. Ce n’est pas l’actuel parlement qui règlera le problème de la constituante. Parler de constituante, c’est parler de transition et le cahier de charges devra être bien élaboré sous la conduite d’un oiseau rare et cette transition va déboucher sur la mise en place des principes républicains de la démocratie vraie. Après quoi maintenant, s’organiseront des élections correctes et le peuple tranchera, il confiera à qui il veut sa destinée d’une manière globale.

 

On ne peut pas accepter ni comprendre qu’en l’état actuel, avec la dictature la plus vieille du continent que nous vivons au Togo, qu’on puisse croire qu’à la suite d’une élection présidentielle, qu’on mettra fin à cette dictature. C’est illusoire et nulle part, sous aucun ciel dans ce monde, une élection propre n’a jamais mis fin à une dictature. L’élection présidentielle en cours dans notre pays est la 6ème parodie d’élection présidentielle pour les mêmes résultats, les Gnassingbé au pouvoir, c’est le même résultat qui sortira alors qu’en dehors du problème constitutionnel, il y a le problème de la réconciliation nationale.

 

Le problème de la réconciliation nationale est une affaire qui intéresse et qui doit intéresser tous les Togolais, ce n’est pas une affaire d’un seul parti politique. Et ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, et l’opposition, et la société civile, nous devons nous retrouver  pour trouver la formule essentielle qui permettrait de dédommager les victimes, de créer les conditions de demande et d’acceptation de pardon.

 

Afreepress.info : Comment arriver à cette transition quand on sait que ceux qui sont au pouvoir ne peuvent pas l’accepter tout de go comme ça, puisque vous n’êtes pas sans savoir que qui dit transition, dit fin d’un régime en place.

 

Djimon Oré : Oui, on nous reproche souvent que pourquoi nous parlons de transition et pourtant, nous venons de prouver qu’il y a crise. Il y a crise à partir du moment où la Constitution pose problème, il y a crise à partir du moment où les institutions en place ne sont pas légitimes. Exemple, la CENI qui est à la merci du vent extérieur et le gouvernement lui-même ne maîtrise pas ce qui doit se passer en termes de calendrier électoral. Même le délai qu’ils sont en train de fixer, le 25 avril, c’est déjà hors-délai constitutionnel. Alors, on tombe carrément dans la phase transitoire. C’est le bon sens qui l’impose.

 

Maintenant, si ceux qui tiennent le système vieux de 50 ans refusent, cela ne m’étonne pas. Nous, au FPD, nous avons envoyé au chef de l’Etat le 3 octobre 2014 le mémorandum lui parlant de l’inutilité du scrutin présidentiel de 2015 et que s’il voudrait sortir par la grande porte, qu’il prenne son courage à deux mains pour qu’on aille à une transition pacifique. S’il refuse, il fonce tout droit au mur, il voudrait amener le pays dans le gouffre.

 

La question est de savoir pourquoi certains de l’opposition veulent-ils l’accompagner dans cette posture ? Pourquoi, sachant pertinemment que la solution à la crise de notre pays  n’est pas d’ordre électoral ?

 

Afreepress.info : Alors, dites-nous pourquoi ?

 

Djimon Oré : Aucune élection ne met fin à une dictature. Si par hasard cela se produit, c’est de courte durée. L’exemple de l’Egypte est édifiant. Ils ont fait une révolution mais n’ont pas fait une transition pour déboucher sur la mise en place d’une transition. Ils sont allés directement à une élection correcte quand même mais les généraux sont revenus à la charge pour confisquer les acquis de la révolution égyptienne. Nous disons qu’aucun opposant ne peut arriver dans les conditions actuelles dans notre pays et le gérer. C’est impossible pour deux raisons fondamentales : dans une République, il y a deux outils principaux pour gérer le pays, c’est l’armée et l’administration.

 

Au Togo, même les recommandations de la CVJR le disent clairement, l’armée togolaise, dans sa composition et dans son fonctionnement actuel, pose problème. Pour régler ce problème des forces de sécurité et de défense et de l’armée togolaise, ce n’est pas le parti au pouvoir qui vit grâce à cette armée qui règlera ce problème. Il peut faire encore 50 ans, le problème de l’armée demeurera intact. Ce n’est pas non plus à un opposant qui arrivera au pouvoir tout seul avec son parti et son équipe qui règlera le problème, c’est ensemble que cela doit être fait.

 

Le second élément principal pour la gestion d’un Etat, c’est l’administration. Au Togo, elle est tribalisée. Et au sein d’elle, il y a deux groupes qui s’observent, il y a les tous puissants qui écrasent et font tout et ceux qui sont des assujettis et qui veulent sauver leur pain. Pour régler le problème de l’administration togolaise et de l’armée avant d’aller à la démocratie vraie, il faut une transition. Les réformes sans anesthésie de l’armée, de l’administration togolaise, la mise en place d’une Constitution plus améliorée que celle de 1992,  véritablement démocratique qui prendra en compte les critères d’une armée républicaine, les critères d’une administration républicaine. Le caractère véritablement  traditionnel garant des us et coutumes de notre chefferie, c’est dans la Constitution qu’il faut détailler tous ces principes. La question de répartition des richesses nationales, c’est dans la Constitution. Il y a beaucoup de choses qui devraient être réglées pendant la période transitoire. Tout ce que je viens de citer, ce n’est pax le FPD seul, le CAR ou l’ANC ou même ADDI ou ceux qui sont au pouvoir seuls qui le règleront. Ensemble, nous devons régler ce problème de taille.

 

C’est après tout ça qu’on passera à des élections  crédibles. Et là, il n’y aura pas de violences, de règlement de compte. Le passage du système dictatorial au système démocratique se fera en douce. Mais quand ils refusent, cela veut dire qu’ils font insulte à l’intelligence de la majorité des Togolais. Mais aujourd’hui, c’est la minorité qui écrase la majorité. Cette majorité, un beau jour, prendra confiance et prendra ses responsabilités. Là, ce sera une transition imposée comme le cas du Burkina Faso. C’est ce que nous ne souhaitons pas, nous disons que le bon sens recommande à ce qu’à partir du moment où tout est au rouge, il faut anticiper. Faire de la politique, c’est aimer son pays, c’est servir les autres, ce n’est pas se  faire plaisir ou à son clan ou à sa famille. C’est un sacerdoce et quand on s’y engage, il faut aimer son pays. Quand on n’aime pas son pays, on n’a pas sa place en politique et je crois fondamentalement que ceux qui sont là n’aiment pas notre pays, c’est de l’antipatriotisme. Dans ces conditions, un beau jour, la majorité prendra ses responsabilités et ça sera une transition imposée.

 

Afreepress.info : Honorable, vous dites que vous ne croyez pas à ce qui se fait comme élection et que c’est une énième parodie. Mais vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a des experts de l’Organisation internationale de la francophonie qui sont en ce moment même en train d’épurer le fichier électoral. Tous les candidats, en l’occurrence le CAP 2015, disent qu’ils vont remporter la victoire au soir du 25 avril.

 

Djimon Oré : Les Burkinabés n’ont pas attendu une quelconque communauté internationale pour prendre leur destin en main. La communauté internationale n’accompagne que l’existant. Je donne souvent un exemple. A la fin de l’année 2015, normalement les Burkinabés iront aux urnes pour l’élection présidentielle. Si Blaise Compaoré était toujours là, la      communauté internationale devrait accompagner le processus électoral et c’est Blaise Compaoré qui sera réélu, c’est tout. Il faut oublier la question de la communauté internationale. Va-t-on trouver sérieux qu’à quelques jours de la tenue du scrutin présidentiel, l’OIF débarque et on dit qu’on est en train d’épurer le fichier électoral pour avoir des élections crédibles. Cela ne fait pas sérieux. On se moque de notre pays et du peuple.

 

Il y a une partie de  la communauté internationale parce que très intéressée par le maintien du statu quo,  qui tire les ficelles. Il y a une autre qui est désintéressée par rapport à ce qui se passe au Togo  et attend la réaction du peuple. Et la 3ème partie de la communauté internationale joue à l’hypocrisie. Ce n’est pas la communauté internationale qui décidera du sort du peuple togolais. Il appartient au peuple togolais de prendre ses responsabilités.

 

Afreeepress.info : Au jour d’aujourd’hui, vous n’êtes plus les seuls qui parlent de transition ? Il y a également le Front Tchoboe qui en parle très souvent et qui y croit fermement. Quand aujourd’hui d’autres composantes du Togo parlent de transition, comment vous sentez-vous ?

 

Djimon Oré : Nous nous en réjouissons parce que quand nous avions émis cette idée, on nous a taxés de tous les noms d’oiseau. D’où vous sortez cette idée, pourquoi ? Même ceux qui se réclament de cette idée aujourd’hui, certains étaient dans la rue avec le CST à l’époque, disant qu’ils faisaient des manifestations pour les réformes or c’est du pipo. On leur avait dit que ça ne donnera absolument rien, les vraies réformes, c’est pendant la transition politique, ils ne nous ont pas suivis. Maintenant, brusquement, ils s’en rendent compte. Tous ceux qui le disent aujourd’hui ont échangé avec nous à plusieurs reprises  et nous les avons convaincus depuis. Nous leur disions que vous soutenez le CST pour quelle destination.

 

Ceux qui acceptent de parler de la transition,  se sont aussi mal pris parce que le parti qui a réfléchi avant de sortir l’idée, il faut l’approcher pour voir ensemble ce qui peut être fait. On ne commence pas une danse comme si les initiateurs de la danse ne savent où ils amènent leur initiative. Au sein de la société civile, la seule organisation crédible qui a manifesté clairement qu’il n’y a que la transition politique pour sauver notre pays, c’est le Groupe de réflexion d’action et de développement (GRAD) du ministre Victor Alipui. Le reste s’est amusé et subitement, ils reviennent sur le bon sens. D’accord mais nous disons que ce n’est pas suffisant.

 

C’est ainsi pour nos confrères qui vendent l’élection présidentielle dans le compte de l’opposition, ils sont tout simplement en train d’amuser la galerie. Ce n’est qu’après cette élection qu’ils reviendront pour parler de transition. C’est de l’irresponsabilité.

 

Afreepress.info : La transition se présente aujourd’hui comme la panacée ?

 

Djimon Oré : A part la transition, il n’y a pas d’autres formules qui tiennent la route. Faure Gnassingbé et son clan veulent rester au pouvoir pendant encore combien de décennies ? Ils sont en train de boucler 5 décennies. Est-on sûr que la crise sera terminée au Togo  lorsque Faure Gnassingbé  sera proclamé dans quelques semaines comme président de la République? Le fait de perpétuer la souffrance des Togolais en maintenant le système en place, c’’est plutôt la relance de la crise et c’est méchant. Tôt ou tard, le système va s’écrouler. Si Sparte ou Rome a cédé, point de régime ne peut espérer de durer pour toujours. Il n’y en a pas. Le système des Gnassingbé va s’écrouler mais le temps que ça va venir, nous autres, nous voyons la catastrophe des catastrophes. C’est ce qu’il faut éviter par l’anticipation de la formule de transition politique. Si ce n’est pas cela que c’est l’arrivée d’un opposant par magie, parce que ce n’est pas possible, dans les mêmes conditions, les mêmes  causes  produisent les mêmes effets. Si par hasard,  un opposant est proclamé président de la République, il ne fera pas deux mois. Il va virer dans le chaos total. Voilà l’autre paire de manches.

 

Quiconque aime le Togo, doit soutenir la transition. Le reste, c’est de l’antipatriotisme.

 

Afreepress.info : Dites-nous clairement, est-ce que le 25 avril prochain, vous irez voter et pour qui,  ou vous resterez chez vous ?

 

Djimon Oré : Nous sommes également le premier parti politique à lancer l’appel au boycott. Nous l’avons dit déjà à la conférence de presse tenue le 20 décembre 2014. Je reviens d’une tournée de l’intérieur du pays, le week-end dernier, j’étais dans l’Est-mono, Anié, Haho, Notsè. Le message de boycott est lancé. Nous disons haut et fort à nos militants qui sont chargés de partager à toute la population de rester chez eux, c’est la énième parodie. Nous leur disons d’aller dire aux populations de ne pas cautionner cette mascarade et de rester à la maison.

 

Afreepress.info : Avez-vous un mot de fin ?

 

Djimon Oré :   Chaque composante de notre pays n’a qu’à jouer sa partition en toute responsabilité si nous aimons notre pays. Ceux qui ne veulent pas jouer leur partition et qui foncent tout droit à cause de leur intérêt particulier ou partisan, seront responsables devant l’histoire et elle ne les échappera pas. Parce que les responsables de la première Guerre mondiale, de la 2ème Guerre mondiale sont encore poursuivis, même dans la tombe. Nous croyons que ceux qui sont de bonne foi, doivent agir plus utilement, y compris le monde des médias qui doit faire la part des choses et aider l’opinion togolaise à prendre ses responsabilités pour que la transition politique ait lieu dans l’intérêt de tous. Cette formule de transition est la porte de sortie, la plus honorable pour le chef de l’Etat actuel, pour toute l’opposition, la société civile et le peuple togolais tout entier qui sera vainqueur. Peuple togolais, arme-toi du courage. Boycott passif de l’élection de 2015 et rebondissement de la lutte politique dans notre pays.

 

Propos recueillis par Telli K.

 

 

 

Dernière modification le mardi, 31 mars 2015 12:41
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