© Afreepress (Lomé, le 3 avril 2015)-Les campagnes n’ont pas officiellement démarré mais déjà, les  cinq (5) candidats en lice pour l’élection présidentielle du 25 avril 2015 déploient sur le terrain leur arsenal pour sensibiliser et convaincre l’électorat.

 

Le Nouvel engagement togolais (NET), jeune parti politique composé majoritairement de jeunes et qui a pour candidat, l’ancien officier des Forces armées togolaises (FAT), Gerry Komandéga Taama, a déployé sur toute l’étendue du territoire ses jeunes militants et sympathisants, qui, par le porte-à-porte, essayent de convaincre l’électorat.

 

Dans une interview exclusive accordée à l’Agence de presse Afreepress, Vincent Kodzo Améganvi, chargé de la jeunesse dans le bureau national du Nouvel engagement togolais (NET) et chargé de la mobilisation dans l’équipe de campagne dudit parti parle de leur stratégie.

 

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Afreepress.info : Bonjour monsieur, présentez-vous à nos lecteurs,  s’il vous plaît.

 

Vincent kodzo Améganvi : Bonjour. Je suis Vincent kodjo Améganvi,  chargé de la jeunesse dans le bureau national du Nouvel engagement togolais (NET) et chargé de la mobilisation dans l’équipe de campagne du NET.

 

Afreepress.info : En tant que jeunes du NET,  que faites-vous pour la victoire du NET et de son  candidat, Gerry Komandéga Taama à la présidentielle du 25 avril prochain ? 

 

Vincent kodzo Améganvi : On a tendance a dire que le NET est un parti de jeunes. Il y a près de 70 voir 80% de jeunes dans le parti NET et donc nous mobilisons et rassemblons toutes ces énergies de toute cette jeunesse pour la victoire du candidat du NET.  En quoi faisant ? Premièrement en sensibilisant les gens, en faisant découvrir plus le parti, en disant aux populations que les gens ont beaucoup fait, nos adultes ont beaucoup fait mais n’ont pas réussi.

 

Nous avons commencé à Lomé depuis deux semaines déjà à sensibiliser la population. Ce que nous faisons aujourd’hui,  c’est aller vers les populations et les gens qui sont dans leurs commerces, leurs boulots, leurs maisons et leur parler du NET, leurs donner notre approche de la solution pour le changement dans ce pays. Nous allons vers eux, ce n’est pas la peine qu’ils viennent vers nous, c’est nous qui partons vers eux et là, vous avez un dialogue qui se crée entre celui que vous rencontrez et vous et il a tendance à poser beaucoup de questions et vous avez  le temps de lui répondre. C’est l’approche que nous avons toujours développée au NET,  ce qui nous permet de faire passer notre message et de faire comprendre notre message.

 

Afreepress.info : Quel est le message que vous passez aux populations ?

 

Vincent kodzo Améganvi : Il faut la rupture. Dans un camp, les gens, depuis toujours ont tendance à nous rebattre les oreilles que le  chef de l’Etat actuel,  Faure Gnassingbé doit   dégager.  Dans l’autre,  on a tendance à dire Jean-Pierre Fabre ou rien. Aujourd’hui,  nous voulons dire aux gens qu’on peut voir la chose autrement, on peut apporter une nouvelle et autre chose à la population qui ne  sera   plus Faure dégage ou Fabre au pouvoir.

 

Afreepress.info : En termes clairs, que  mettez-vous  dans cette rupture ?

 

Vincent kodzo Améganvi : Aujourd’hui, le Togolais n’a pas besoin de grand-chose. Où trouver son pain quotidien ; quand il est malade,  aller se faire soigner. Aujourd’hui,   on a des crises dans le domaine social. Qu’est-ce-qui empêche le gouvernement d’appeler les gens à un dialogue, à une table de négociation et ne pas faire des promesses et ne pas les tenir ? C’est tout ça que nous dénonçons et nous promettons aux gens qu’arriver au pouvoir, le NET avec son candidat Gerry Taama,  pourra changer leur quotidien.

 

Afreepress.info : Vous parlez de rupture, mais vous n’êtes pas sans savoir qu’aux dernières élections, en l’occurrence les législatives de juillet  2013, c’est justement l’ANC qui  raflé les sièges  à Lomé, suivie d’UNIR et du CAR.  Quel est le message particulier que vous passez pour pouvoir renverser cette tendance ?

 

Vincent kodzo Améganvi : Aujourd’hui, on est conscient que ces deux forces politiques sont des forces politiques majeures dans le pays, on est conscient mais le problème,  c’est que depuis qu’est-ce- qu’ils nous ont apporté que ce soit du coté du pouvoir ou de l’opposition ? C’est parce que nous n’avons pas vu la concrétisation de ce que les populations demandent et aujourd’hui nous nous lançons dans le jeu, voilà pourquoi nous parlons de rupture. On a voté pour des gens depuis 2013 alors qu’on avait signé des accords depuis 2006 pour les réformes qui ne sont pas fait depuis toujours et aujourd’hui on est en 2015, ils sont au parlement depuis 2013 et les réformes ne sont toujours pas faites. On ne peut pas  continuer à faire confiance à ces gens-là qui  n’arrivent pas à faire ce que la population veut exactement, c’est pour cela nous voulons faire la rupture face à tous cela.

 

Afreepress.info : Vous avez l’impression d’être écoutés par la population ?

 

Vincent kodzo Améganvi : Partout où nous passons, partout où nous sommes passés,  les gens nous accueillent, ce n’est plus comme avant où les gens ont tendance à vous cracher à la figure qu’ils  soutiennent  tel ou tel candidat et c’est tout. Les gens ont tendance à nous écouter, les gens comprennent nos messages, les gens nous accueillent favorablement et sont conscients qu’ils veulent aussi un changement et que peut être avec nous,  ils vont l’avoir.

 

Afreepress.info : Votre démarche envers les populations s’arrête-t-elle à Lomé ou vous avez déployé des militants pour ce faire à l’intérieur du pays ?

 

Vincent kodzo Améganvi : Aujourd’hui, nous sommes déployés sur toute l’étendue du territoire. On a des équipes au nord, actuellement,  le président du NET est au nord avec son équipe, on a une équipe dans la région centrale, dans la région des plateaux et nous nous sommes dans la région maritime et dans le Grand Lomé. Nous menons des actions au même moment en coordination avec le bureau national et le bureau de campagne.

 

Afreepress.info : Gerry Komandéga Taama est-il parti pour gagner l’élection présidentielle du 25 avril prochain ?

 

Vincent kodzo Améganvi : Oui, on y croit fermement, sinon, il ne n’allait pas faire acte de candidature.

 

Propos recueillis par Modeste K.