© Afreepress (Lomé, le 30 juillet 2012) —
Après neuf mois d'études et de concentration sur les bancs des écoles, voici venues les vacances. Les élèves et étudiants vont devoir ranger leurs calepins dans les tiroirs pour une période de relaxe et s'adonner à des activités autres que les études. Nombreux sont les élèves qui mettent cette période à profit pour se faire une économie en vue de mieux préparer la nouvelle rentrée scolaire et venir en aide à leurs parents. Aussi les voit-on s'adonner à des activités génératrices de revenus comme la petite commerce.
Mais, c'est également une période de grandes vadrouilles pour d'autres qui eux, préfèrent vaquer à d'autres occupations moins avantageuses pour leur santé.
C'est de notoriété publique, les vacances sont considérées par bon nombre de personnes comme une période à laquelle s'ouvre une foire au sexe. C'est une période où abandonnant leurs cahiers, certains élèves (filles), deviennent de véritables professionnels du sexe. On les voit déambuler dans les rues et sur les places publiques des grandes villes, habillées en des tenues provocantes, n'hésitant pas à faire des avances au premier venu. La conséquence, c'est qu'avant la rentrée, ces jeunes filles, parfois adolescentes, tombent enceintes ce qui compromet gravement leurs études.
Une autre forme de dépravation vient de voir le jour, celle des jeunes garçons exploités sexuellement par des proxénètes ou des réseaux de la maffia de la pornographie. L'affaire a fait la Une cette semaine de certains journaux togolais.
Des jeunes élèves de 15 à 17 ans, acceptent se prostituer devant des cameras avec l'espoir de se faire des amis sexuels en Europe ou aux États-Unis. Mais hélas, leurs rêves de bonheurs outremer se transforment en cauchemars lorsqu'ils découvrent la véritable destinée de ces bandes vidéo qui sont publiées sur des sites gays et font les délices de personnes moralement instables. C'est ce à quoi est réduite la jeunesse togolaise, devenir des superstars de la pornographie à seulement 15 ans.
Il a raison, celui qui disait que la nation était en danger. Ce danger n'est pas seulement le fait des politiques, mais ce danger est aussi le fait de la jeunesse, de ses enfants, relèves de demain qui préfèrent se tourner vers les facilités de tous genres et disposées à vendre leurs âmes au diable.
À qui incombe la responsabilité de cette déconfiture de la jeune ? À chacun de répondre.