Afreepress (Lomé, 5 août 2012) —
« Rien ne va dans le secteur de la santé au Togo ». C'est ce que soutiennent les responsables du Syndicat national des Praticiens Hospitaliers du Togo (SYNPHOT) qui ont annoncé vendredi dernier, deux jours de grève dans les hôpitaux du Togo, grève devant avoir lieu les 16 et 17 août 2012, a appris l’Agence Afreepress.
Les raisons de ce débrayage sont liées, selon les dirigeants du Symphot, à l’inobservance des accords intervenus entre l'État et les médecins le 22 juin 2011.
Pour le Docteur Atchi Walla, Secrétaire général du Synphot, « cette cessation de travail de deux 2 jours sera reconduite si les différentes doléances posées ne sont pas satisfaites ». « Trop, c’est trop », a-t-il martelé.
Parmi les revendications posées par le Synphot figure le versement des appoints annuels à tous les agents de santé du Togo. Selon le Synphot, cette mesure doit concerner tous les agents émergeant sur les budgets autonomes, le budget général et les budgets des communes et préfectures, dits budgets COGES. Le syndicat exige également l’audit des différentes structures sanitaires du Togo.
« Le ministre de la Santé, Charles Kondi Agba n’attend pas voir les choses de cette même façon et balaie du revers de main les primes à verser aux agents émergeant sur le budget des COGES », révèlent les responsables du Synphot.
Le Ministre Agba a toujours estimé, en vertu d’un décret instituant les COGES, que ce sont des structures autonomes et distinctes de la fonction publique et dont le personnel ne saurait être pris en charge par l’État dans le versement des primes.