© Afreepress (Lomé, le 4 sept. 2012) —
Des parlementaires togolais et des acteurs de la société civile, du secteur privé et de l’administration sont en atelier de renforcement de capacités ce lundi à Lomé pour le suivi des négociations commerciales internationales, l’intégration régionale et l’Accord de partenariat économique, a constaté l’Agence Afreepress.
Pendant deux jours, les travaux de cette formation assurée par le Centre africain pour le Commerce, l’Intégration et le Développement (CACID) en partenariat avec l’Assemblée nationale togolaise, permettront aux parlementaires et aux autres acteurs participant à cette rencontre de s’informer et d’échanger sur l’intégration de la sous-région et de lever les obstacles qui minent cette intégration.
« Cet atelier rentre dans le cadre d’une formation régionale que nous faisons au niveau de plusieurs pays à l’endroit des parlementaires de l’Afrique de l’ouest parce que nous avons considéré que le rôle des parlementaires dans le processus de l’intégration sous-régionale est un rôle essentiel. En leur donnant les informations appropriées et en les sensibilisant sur les dossiers importants de l’intégration, on leur donne en même temps les outils nécessaires pour s’impliquer et pour aider les États et les institutions régionales à aller plus vite et plus loin dans le dossier de l’intégration régionale », a estimé Cheikh Tidiane Dieye, directeur exécutif du CACID.
Partant du principe que « l’avenir de l’Afrique se trouve dans l’intégration », le consultant du CACID a jugé important le fait de réunir autour d’une table, les différents acteurs impliqués dans le développement de l’Afrique afin de débattre de ces questions et d’identifier les contraintes et les obstacles liés à l’intégration.
Cette formation est également le lieu « de convenir de la meilleure façon de lever les obstacles ensemble pour aider la région à bâtir ce grand ensemble économique qui va jeter les bases du progrès économique et social », a-t-il souligné.
L’implication « directe » des parlementaires dont le rôle est de contrôler l’action de l’exécutif se justifie, selon le consultant. Étant donné, précise-t-il que « ce sont les élus du peuple à qui il revient de s’impliquer en amont, non pas pour participer directement à la négociation, mais au moins pour être informés de tout ce qui est en train d’être fait et de s’assurer que les positions prises par le gouvernement reflètent les intérêts des populations ».