Initiative privée : Du souffle financier pour les femmes du projet AGLAE

© Afreepress (Lomé, le 27 Oct. 2012) — Elles sont au total soixante-trois (63) femmes issues des milieux ruraux du Togo à être accompagnées dans le cadre du projet décollage social et professionnel des femmes artisanales initié par l’ONG « Centre d’Appui en gestion et Développement (CAGED) ».

Formées sur l’« Approche Genre Levier de l’Activité économique (AGLAE) », ces femmes ont reçu ce jeudi, leur attestation de fin de formation. Cette cérémonie de remise d’attestations a eu lieu au cours d’une cérémonie solennelle qui s’est déroulée dans l’enceinte du Collège CEFOP à Lomé, a constaté l’Agence Afreepress.

Débuté depuis novembre 2009, le projet vise à contribuer à l’insertion économique et sociale des femmes dans le secteur industriel et artisanal au Togo avec un volet portant sur l’intégration du genre en relevant le niveau technique des apprenantes. « Durant les deux ans de vie du projet, les bénéficiaires ont été accompagnées et formées en gestion et en employabilité et ont reçu une remise à niveau de la gestion de leurs ressources financières », a précisé OUTCHA Romain, Coordinateur du projet AGLAE.

A la suite de cette session de formation, ces femmes, selon M. OUTCHA, sont enfin en mesure de mettre en pratique les « connaissances acquises » pour créer et gérer une entreprise et chercher un emploi par elle-même. Le projet AGLAE, a précisé le responsable du CAGED, a permis l’insertion de plus de 80 % de femmes.

La mise en œuvre du projet repose sur deux volets essentiels : le volet économique avec le renforcement des capacités d’organisation, de production et d’amélioration durable des revenus et le volet genre, avec la prise en compte des rapports sociaux et des inégalités économiques, socio culturelle entre hommes et femmes.

Les bénéficiaires sont des femmes titulaires des diplômes de certificat de fin d’apprentissage, du certificat d’aptitude professionnelle, du brevet de techniciens, du baccalauréat et du brevet de technicien supérieur.

La majorité de ces femmes sont sans emploi.  Quatre (4) ont déjà créé et dirigent à ce jour leurs propres entreprises.