© Afreepress (Lomé, le 27 juin 2016)-Environ 5.000 kilogrammes de semences commerciales certifiées de soja ont été distribués à une quinzaine de groupements de producteurs de soja de 1.600 membres dont 480 femmes, pour une capacité moyenne de 2.000 tonnes de production par campagne d’une part, et environ 3.000 kilogrammes de semences de base ont réceptionnés par 25 producteurs semenciers dont une dizaine de femmes d’autre part.
C’est au cours d’une cérémonie solennelle en présence des ministres en charge du Commerce, Bernadette Legzim-Balouki et de l’Agriculture, le colonel Ouro-Koura Agadazi à la ferme semencière de Sotouboua dans la région centrale.
« Tout ceci permettra aux producteurs bénéficiaires d’emblaver une superficie totale d’environ 200 hectares », a déclaré Mme la ministre qui a ajouté : « la demande mondiale du Soja est de plus en plus croissante et nous avons l’ambition de satisfaire une importante partie de cette demande en offrant une production intensive de bonne qualité avec tous les encadrements et les formations ».
L’accès des semences sans coût aux principaux producteurs togolais pour une multiplication des semences de base et une production qualitative des semences commerciales certifiées de soja va se poursuivre dans les prochains jours, a-t-elle promis.
Cette distribution de semences se situe dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière soja au Togo.
Ce projet s’appuie sur des efforts déjà consentis pour promouvoir la culture du Soja dans toutes les régions économiques, à travers la réalisation de plusieurs activités à savoir entre autres l’organisation des acteurs, l’amélioration de la productivité et de la qualité du Soja, la mise à niveau des unités de transformation existantes, l’amélioration de l’accès et de la disponibilité de l’information commerciale, l’organisation des manifestations commerciales à l’intérieur comme à l’extérieur du Togo et le développement de produits financiers adaptés aux différents acteurs de la filière.
Bernadette A.
©Afreepress (Lomé, le 25 juin 2016)-L’exercice de transport aérien de l’année 2015 a permis à la compagnie panafricaine Asky de réaliser un bénéfice de 2,2 milliards de FCFA. L’information a été portée à la connaissance des professionnels des médias par Henok Teffera, Directeur général de cette compagnie, ce vendredi soir à l’issue de l’Assemblée Générale de ladite compagnie.
Ce résultat, selon lui, est le fruit d’un dur labeur en termes de performance, de ponctualité et de la qualité du service offert aux clients.
« Nous avons pu obtenir ce bénéfice grâce aux nombreux corps de passagers que nous avons transportés et bien évidemment cela nous a beaucoup rapporté. En termes de performance et de ponctualité, 80% de nos vols ont été atteints en moyenne au cours de l’année. Les sondages qu’on fait régulièrement ont montré que 89% de nos clients sont satisfaits de nos services. Donc l’année 2015 a été une année positive et nous sommes confiants que l’année 2016 sera également positive », s’est réjoui le DG d’Asky.
A en croire ce dernier, la compagnie Asky a traversé de longues années de difficultés avant d’être là où elle est aujourd’hui. Par conséquent, beaucoup de défis restent à relever.
« Nous avons le souci d’améliorer l’accueil de nos clients, étant donné que nous sommes une compagnie purement commerciale et que nous dépendons de nos clients, puisque c’est eux qui permettent à la compagnie d’être viable. Nous avons l’obligation de leur offrir le meilleur service possible et il faut comme l’a souligné le président, avoir les appareils qui décollent et arrivent à temps, il faut avoir un service de sol performant avec les infrastructures, ce qu’on a aujourd’hui. Il faut que le personnel soit également à la hauteur pour pouvoir fournir ces services. Nous essayons d’inculquer cette culture de manière continue comme toutes les compagnies aériennes le font, pour que nos services soient encore plus forts », a laissé entendre M.Teffera.
Comme perspectives d’avenir, Asky compte étendre ses vols et desservir d’autres pays de la sous-région et de l’Europe.
« Aujourd’hui, nous avons demandé à pouvoir effectuer des vols sur la Mauritanie, le Cap Vert et d’autres pays de la sous-région et nous espérons être désignés pour opérer des vols à Paris », a-t-il conclu.
Pour mémoire, Asky a été créé en 2010 à Lomé par un Togolais en la personne de Koffi Djondo. Elle est la compagnie aérienne en Afrique dont la croissance a été plus rapide et qui a réussi à développer un plus large réseau de destination en Afrique de l’Ouest et Centrale, reliant vingt-trois (23) capitales politiques et économiques de la région avec une flotte moderne avérée.
M. A.
© Afreepress (Lomé, le 22 juin 2016)-Un réseau constitué d’opérateurs économiques nationaux et des entreprises asiatiques utilise les autorisations d’importation de produits forestiers ligneux, régulièrement obtenues au Togo, pour s’adonner, sur l’ensemble du territoire national à l’exploitation illégale et excessive du « faux teck ».
L’information a été donnée ce mercredi par le communiqué du conseil des ministres tenu ce jour même sous l’autorité du président de la République.
Selon le communiqué ayant sanctionné les travaux du conseil, la communication écoutée par les membres du gouvernement fait état d’une « forte exportation » du faux teck vers certains pays asiatiques à partir du Port autonome de Lomé. « Les rapports indiquent que sur les milliers de madriers saisis par l’administration forestière, environ 85 % sont des faux tecks », indique le communiqué.
Pour réussir ce commerce, le réseau utilise les autorisations d’importation de produits forestiers ligneux, régulièrement obtenues au Togo et fait transporter nuitamment au moyen de tracteurs jusqu’aux frontières des pays voisins pour, ensuite, faire passer les produits comme s’ils provenaient de ces pays.
La réponse du gouvernement est sans appel. « Afin de limiter la surexploitation de cette essence, le conseil des ministres décide la suspension provisoire de toute autorisation de coupe et d’importation de faux teck sur le territoire national, ainsi que son exploitation et sa réexportation à partir du territoire national ; le conseil impose un moratoire de dix ans sur la délivrance des autorisations d’importation et de transport de madriers de faux teck des pays voisins et d’autres pays de la sous-région », souligne le communiqué.
Telli K.
©Afreepress-(Lomé, le 21 juin 2016)- Le chef du gouvernement, Komi Sélom Klassou a officiellement donné le coup d’envoi des travaux de la 6e édition du forum africain sur l’investissement hôtelier (AHIF). C’était mardi à l’Hôtel Radison Blu de l’Hôtel du 2 février en présence de la ministre du Commerce, du Tourisme et de la Promotion du Secteur Privé, Bernadette Legzim-Balouki.
Experts, chefs d’entreprises et promoteurs hôteliers venus de plus de 50 pays vont réfléchir sur les moyens à mettre en œuvre pour conduire au développement du secteur hôtelier en Afrique. Ce forum qui est à sa 6e édition, a offert l’opportunité à Mme Legzim-Balouki de rappeler le rôle que joue le tourisme dans le PIB des pays africains.
« En 2015, notre continent a enregistré 53 millions de touristes et 33 milliards de $ US de recettes contre 55 millions de touristes et 36 milliards de $ en 2014. Selon les statistiques de l’Organisation Mondiale du Tourisme, 1 milliard 184 millions de touristes ont voyagé de par le monde en 2015 soit une hausse de 4,4% par rapport à 2014 pour des recettes de 1 232 milliards de $ US. Les grandes zones de flux touristiques notamment l’Europe, les Amériques et l’Asie ont largement profité de cette croissance de l’économie des voyages et du tourisme », a-t-elle fait savoir.
Le Togo a de son côté enregistré 303.000 touristes pour 26 milliards de F CFA de recettes hôtelières au cours de la même période. Des chiffres qui, même s’ils ne satisfont pas la ministère du tourisme, traduisent toutefois « une évolution progressive amorcée depuis le début des années 2000 ».
Cette édition qui se tient pour la première fois dans un pays francophone, constitue une occasion de rencontres, d’échanges et d’affaires entre investisseurs, hommes d’affaires, porteurs de projets, développeurs, groupes hôteliers, gestionnaires et professionnels du secteur du tourisme et de l’hôtellerie.
L’objectif visé par le Togo d’ici 2020 est de franchir la barre des 500.000 afin d’engager des recettes plus importantes. C’est du moins ce qu’a réaffirmé la ministre à cette cérémonie de lancement où elle a profité pour vendre la destination « Togo ». « Le Togo dispose de beaucoup de potentialités touristiques sur lesquelles le Gouvernement travaille en vue de leur valorisation. Il s’agit d’une part, de la variété de paysages, notamment la mer, la plage, les lagunes et lacs, les forêts, les cascades et les savanes dont certains sont érigés en parcs nationaux et d’autre part, de la diversité culturelle, à savoir les traditions, l’art et l’artisanat, le patrimoine historique et les habitats typiques dont l’un des plus emblématiques, le Koutammakou qui est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO », a-t-elle insisté.
Cette 6e édition de l’AHIF est organisée par l’Etat togolais et Bench Event. Les travaux prennent fin le 22 juin prochain.
A.Y.
© Afreepress (Lomé, le 20 juin 2016)-Discuter et échanger sur des questions vibrantes de l’heure, notamment la démographie, la jeunesse et la migration, la prévention du radicalisme, les changements climatiques et la lutte contre les réseaux criminels et la sécurité maritime.
C’est le leitmotiv du séminaire régional des Ambassadeurs de l’Union européenne en Afrique de l’Ouest, lequel s’est officiellement ouvert ce lundi à Lomé en présence des présidents de commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union économique ouest africaine (UEMOA).
Cette cérémonie a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, le Professeur Robert Dussey et l’Ambassadeur et chef de délégation de l’Union européenne au Togo, Nicolas Berlanga Martinez.
Selon l’Ambassadeur et chef de la délégation de l’Union européenne au Togo, Nicolas Berlanga Martinez, cette réunion qui se tient une fois par an, est un moment de réflexion des enjeux européens et des relations entre les deux (2) continents.
« Cette réunion servira de préparation au comité d’orientation stratégique Afrique de l’ouest-Union européenne. C’est une réunion qui regroupera les présidents de la CEDEAO et de l’UEMOA, les représentants des ministériels de tous les pays de l’Afrique de l’ouest. Et donc, c’est une manière à nous de préparer notre position lors des débats », a-t-il laissé entendre.
Donnant le ton des travaux, le ministre s’est tout d’abord félicité du choix porté sur la capitale togolaise, Lomé pour abriter ce séminaire régional qui selon lui, revêt à plus d’un titre un symbole très fort pour la diplomatie togolaise qui se veut très proactive, volontariste afin d’atteindre des objectifs.
« L’Europe et l’Afrique étaient en croisade contre les fléaux qui hypothèquent l’avenir de l’humanité. Il est donc impératif que les liens de coopération se renforcent davantage entre ces deux continents pour instaurer un ordre nouveau de paix et de sécurité en lieu et place de la terreur et de la crainte qui se sont emparées de chaque habitant de la terre », a déclaré Robert Dussey.
Atteindre ces objectifs, préconise le chef de la diplomatie togolaise, « passe par une maîtrise et une main mise sur nos mers et nos océans. C’est le lieu ici de vous rappeler la tenue en octobre prochain du Sommet de l’Union africaine sur la sécurité maritime qui sans aucun doute, accouchera d’une charte contraignante ».
Selon Robert Dussey, l’Europe pour les Africains, c’est un idéal, un projet que doivent copier tous les pays africains, une réalité aux Africains de bâtir une société digne de ce nom.
Etaient également à cette cérémonie d’ouverture de ce séminaire régional des ambassadeurs de l’UE en Afrique de l’ouest, David Gilmour et Marc Fonbaustier, respectivement Ambassadeur des Etats-unis et de la France au Togo.
Nicaise K.
© Afreepress (Lomé, le 18 juin 2016)-1986-2016, il y a de cela trente (30) ans que l’un des tous premiers navires de MAERSK Line Safmarine accostait les côtes du Port autonome de Lomé (PAL), et trente ans de présence juridique au Togo de ce grand géant maritime et pétrolier danois MAERSK.
Comme cadeau d’anniversaire, désormais les clients de la compagnie MAERSK Line Togo pourront gérer tous leurs chargements à la fois confirmer les dates d’enlèvement, le type de dépotage à l’import, transférer des factures via leur Smartphones.
L’annonce a été faite par le Directeur général de MAERSK Line Togo, Edem Kokou Tengué ce vendredi à Lomé où cadres et employés de MAERSK Line Togo, membres du gouvernement et clients se sont réuni autour d’un dîner riche en émotions et en couleurs pour célébrer cette trentième bougie de l’une des filiales de MAERSK Line en Afrique.
Cette soirée s’est vue le niveau rehaussé par la présence du ministre des Infrastructures et des transports, Ninsao Gnafam, du ministre de l’Action sociale, de l’alphabétisation et de la promotion de la femme, Tchabinadji Kolani Yentcharé, et du Directeur du Port autonome de Lomé (PAL), le Contre-amiral Fogan Adégnon.
« Trente ans, c’est l’âge d’une personne jeune, dynamique, qui mord la vie à pleines dents. C’est aussi l’âge de l’héroïsme et de l’innovation, raison pour laquelle nous ne cesserons d’innover pour nos clients. C’est un bilan plus que satisfaisant et plus que positif d’autant plus que MAERSK aujourd’hui, c’est le leader en matière de transport maritime conteneurisé et à l’import. Nous aidons l’industrie naissante togolaise à mettre ses produits sur le marché mondial. », a déclaré Edem Kokou Tengue, Directeur général de MAERSK Line Togo.
Selon lui, en termes de chiffre MAERSK représente environ plus de la moitié du trafic conteneurisé au PAL mais aussi de la chaîne logistique au travers de la filiale via les pays de l’hinterland.
Abordant la question de la sécurité maritime, M Edem Kokou Tengué dit accorder une place importante puisqu’elle représente un élément crucial et facilitateur du travail qu’il exerce.
« C’est plus important pour nous que la sécurité des navires soient garantie. Nous nous tenons prêts et à l’écoute pour apporter notre pierre à l’édifice pour la réussite de ce sommet sur la sécurité maritime car elle représente un élément crucial pour notre travail puisque sans elle, il n’y aura pas de navires qui accosteront les eaux togolaises », a-t-il indiqué.
Pour le Directeur du Port autonome de Lomé (PAL), le Contre-amiral Fogan Adégnon, trente ans de présence au Togo riment avec un exemple de réussite qui devrait inspirer tout entrepreneur du monde maritime.
« MAERSK Line a été la première compagnie de transport maritime à avoir donné à un de ses navires le nom de notre capitale Lomé. A MAERSK Line, c’est aussi la responsabilité sociale puisqu’en trente ans de présence au Togo plus de milliers d’emplois ont été créés », s’est-il réjoui.
Selon Gildas Tohouo, Directeur responsable PCA, MAERSK se résume à une vigilance constante, une droiture, l’humilité et représente 25% à l’import et 32% à l’export.
Le groupe MAERSK est un conglomérat qui opère dans 130 pays à travers le monde entier avec un effectif de plus de 88.000 employés. En plus de posséder la plus grande compagnie maritime du monde MAERSK Line, MAERSK est impliqué dans un large secteur d’activités dont le transport maritime, la logistique et les industries pétrolières et gazières.
Nicaise K.