© Afreepress (Lomé, le 2 août 2016)-Le siège de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) à Lomé a connu le 27 juillet dernier, une conférence sur le thème : « Gouvernance pour la prévention de la fraude : quels défis et solutions innovantes pour les dirigeants sociaux dans l’espace UEMOA ? ».
Ont pris part à cette rencontre organisée par Allied Business Controls, un cabinet de conseil en finance et en gouvernace des organisations, basé à Paris, les dirigeants de l’institution financière des huit (8) pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), des dirigeants et cadres d’institutions, des banques et entreprises du Togo et du Bénin, des représentants de l’ordre des avocats du Togo, des notaires, des dirigeants et officiers de la police nationale togolaise, de la douane, du Trésor public, des dirigeants de l’ordre des experts comptables des deux pays, des représentants de la société civile. C’est ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress de la BOAD.
Il ressort des échanges que le facteur humain est prépondérant dans la gestion des risques de fraude. Comme solutions-clé de gouvernance, il est proposé le réexamen et la modernisation des systèmes de nomination, de promotion, de supervision et de rémunération des dirigeants et cadres des entreprises et des administrations, en particulier ceux des sociétés et offices d’Etat, afin, indique un communiqué de la BOAD, « de renforcer leur sécurité économique, et de diminuer les risques juridiques, politiques et stratégiques qui pèsent sur les dirigeants sociaux et les organisations dont ils ont la charge ».
Pour ce qui concerne la banque présidée par Christian Adovelande, un dispositif de prévention et de lutte contre la corruption et la fraude sera mis en œuvre.
« Il s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue de sa gouvernance et de sa gestion des risques, en particulier ceux liés à la fraude aussi bien en interne que dans le cadre des projets qu’elle finance. Ce dispositif intègre un mécanisme d’alerte qui contribue à la prévention et à la dissuasion des actes de fraude dans ses activités », note le communiqué selon lequel a banque mène ses initiatives en collaboration avec ses partenaires et emprunteurs.
Soutenue par la BOAD, cette conférence a également bénéficié du partenariat de l’Institut français de prévention de la fraude (IFPF).
La BOAD intervient dans 8 Etats qui sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Bernadette A.
© Afreepress (Lomé, le 01 août 2016)-Une nouvelle compagnie maritime sera bientôt créée au Togo. L’information a été donnée au Président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani ce lundi par une délégation d’hommes d’affaires conduits par le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (CCIT), Germain Essohouna Méba.
Selon le président de la CCIT, cette compagnie maritime publique a été mise au point par la Fédération des chambres de l’Afrique de l’ouest et sous l’impulsion de certaines banques nigérianes et camerounaises.
« Cette compagnie va permettre aux opérateurs économiques de pouvoir exporter moins cher leurs produits », s’est-il réjoui.
La délégation a également profité de l’occasion pour exposer au président de l’Assemblée nationale togolaise les problèmes que rencontrent les opérateurs économiques togolais.
Telli K.
©Afreepress (Lomé, le 1er août 2016)- Une nouvelle association entrepreneuriale vient de voir le jour dans le monde des organisations de la société civile togolaises. Il s’agit du groupe « Jeune leader ». La cérémonie de lancement de cette association s’est tenue ce week-end à Lomé, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Regroupant en son sein des jeunes togolais âgés de quinze (15) à trente cinq (35) ans, le groupe « Jeune leader » se donne pour objectif d’éveiller les consciences des jeunes africains, de les former sur le leadership, le management et l’entrepreneuriat.
« Notre groupe est une jeune génération qui a décidé de prendre son destin en main, c’est-a-dire on analyse et développe des solutions concrètes pour pouvoir sortir la jeunesse de la situation dans laquelle elle est actuellement. Aussi, étant un groupe très solidaire, nous soutenons nos membres à saisir des opportunités sur lesquelles nous les accompagnons et nous sommes dans le concret », a expliqué le président du conseil d’organisation, Roland Payaki.
Depuis sa création en mars 2016, l’association a déjà sélectionné et financé quatre (4) projets portant sur la plantation des tomates et piments en période de contre-saison et le recyclage des matériaux usés.
« Mon projet est un projet qui serait là au besoin de la population, c'est-à-dire un produit local qui serait vendu par nous-mêmes à nos populations, un produit bio. Nous savons qu’en contre saison, les produits comme la tomate et le piment sont très chers et moins abondants. Désormais, en ces périodes de contre-saison, ces produits seront la à la disposition de la population togolaise », a déclaré Komla Eden Sossou, un des entrepreneurs.
« Mon projet consiste au recyclage des matériaux usés comme le fer, les bactéries et les déchets plastiques après achat, la collecte et la vente de ces matériaux aux entreprises de transformation », a souligné un autre entrepreneur.
Présent dans vingt (20) pays au monde, le groupe « Jeune leader » compte créer à l’horizon 2030, cent (100) entreprises au Togo.
Elisabeth S.
©Afreepress-(Lomé, le 1er août 2016)- «Le soja constitue un produit à fort potentiel d’exportation et il y a assez d’acteurs dans la filière dans notre pays », soutient Abe Talime Claude, Directeur du commerce extérieur et de la concurrence au ministère du Commerce. Et le « Projet renforcement des capacités productives et commerciales de la filière Soja au Togo vient à point nommé pour répondre à l’ambition du gouvernement de faire de la filière soja, une filière à forte potentialité de revenus pour le pays qui entend « diversifier son économie afin de profiter des opportunités qu’offre le marché international ».
Le projet de renforcement des capacités productives et commerciales de la filière Soja au Togo poursuit son petit bonhomme de chemin. Après les villes de Sokodé (10 au 12 décembre 2015) de Sotouboua (juin 2016), c’est le tour de la ville de Notsè d’abriter une rencontre sur la question de la relance de la filière Soja au Togo.
Et pour cause, le soja a été identifié dans plusieurs documents stratégiques tels que l’Etude Diagnostique pour l’Intégration du Commerce (EDIC) et la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi (SCAPE) comme étant un produit stratégique à fort potentiel d’exportation. Et cerise sur le gâteau, il s’agit d’un produit qui est cultivé sur l’ensemble du territoire national par une grande partie des populations.
A Notsè, il a été essentiellement question de valider l’Etude diagnostique de la filière soja au Togo et les données du Recensement des producteurs et exploitations de soja, respectivement commanditées par le ministère du commerce et la GIZ. Les participants, qui sont des producteurs et acteurs du secteur ont été appelés à « apporter les amendements nécessaires aux travaux des Consultants, en tenant compte de tous les besoins spécifiques des différents maillons de la chaîne de valeur mais aussi de la filière dans son ensemble afin d’en assurer sa compétitivité ». Ces travaux ont été réalisés par le Cabinet Ada Consulting Africa et portent sur les diagnostics participatifs des différents acteurs de la filière dans les régions économiques. Le volet recensement des producteurs et exploitations de soja sur toute l’étendue du territoire national a été réalisé par la Direction des Statistiques Agricoles, de l’Informatique et de la Documentation.
« Ces différents travaux élaborés sur des bases scientifiques permettront à notre pays d’avoir une situation actuelle de la filière soja à savoir entre autres : le nombre de producteurs et exploitations de soja, la capacité moyenne de production, les proportions de soja bio ou conventionnel dans la production nationale et l’offre de soja exportable », a confié le ministre Bernadette Legzim-Balouki au cours de la rencontre.
L’atelier s’est déroulé du 28 au 29 juillet dernier à l’Hôtel Le Berceau de Notsè en présence du ministre du Commerce, de l’Industrie, de la Promotion du Secteur Privé et du Tourisme, du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, du Préfet de Haho, du président de la Délégation spéciale de la ville de Notsè, du Chef Programme Développement Rural de la GIZ, des responsables des organisations professionnelles de production de soja et des unités de transformation et entreprises de commercialisation de soja. Il est financé à hauteur de 1,7 milliard F cfa (€2,6 millions) par le gouvernement et ses partenaires sur trois (3) ans (2015-17). Il comporte un volet production avec la mise à disposition de semences améliorées aux producteurs, formation des groupements professionnels, amélioration des unités de transformation existantes et un volet commercialisation portant sur le marketing du produit brut ou transformé.
A.Y.
© Afreepress (Lomé, le 29 juillet 2016)-A la suite de la Ligue des consommateurs du Togo (LCT), c’est l’Association des consommateurs (ATC) qui vient de réagir par rapport à la nouvelle réduction que connaissent les prix des produits pétroliers depuis ce vendredi à 0 heure.
Le vice-président de l’ATC, Bénéti Gagalo, intervenant ce vendredi sur une radio, dit apprécier le geste du gouvernement, mais estime que beaucoup restent à faire.
L’association des consommateurs persiste et signe que compte tenu du prix du baril du pétrole, les prix des produits pétroliers à la pompe doivent être ramenés à 350 francs CFA. « Nous avons déjà dit que les prix doivent être ramenés à 350 francs CFA et le gouvernement aussi le sait. On doit dire qu’ils le font petit à petit, ce qui n’est pas encore grave », a-t-il déclaré.
Cependant, a-t-il insisté, on ne peut comprendre pourquoi le prix du gaz butane ne suit pas la même logique baissière. « Nous demandons que la prochaine réduction prenne en compte aussi le gaz butane. C’est ce que beaucoup utilisent maintenant », a souhaité le responsable de l’ATC.
M. Gagalo a aussi soulevé des inquiétudes relatives au prix des transports. Il propose que le gouvernement consulte les associations de défense des droits des consommateurs qui, a-t-il souligné, peuvent aussi servir à quelque chose dans la résolution de ce problème.
« Nous insistons sur ce point parce que le jour où les prix des produits pétroliers vont connaître encore une hausse, les prix des transports vont augmenter. Et pourtant, à la suite de plusieurs baisses des prix des produits pétroliers, rien n’a pratiquement par rapport aux prix des transports. Cette situation ne profite pas aux consommateurs », a regretté M. Gagalo.
Voici les nouveaux prix à la pompe :
Super sans plomb : 433 francs
Gasoil : 435 francs
Pétrole lampant : 386 francs
Mélange : 539 francs CFA
Le prix du gaz butane reste inchangé.
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 28 juillet 2016)-A partir de ce vendredi 29 juillet à 0 heure, les prix des produits pétroliers vont encore connaître une légère baisse à la pompe. Ainsi en ont décidé ce jeudi par un communiqué conjoint, les ministres de l’Economie et des finances, Adji Otèth Ayassor, des Mines et de l’énergie, Dèdèriwè Ably-Bidamon et en charge du commerce, Bernadette Legzim-Balouki.
Le litre du super sans plomb sera désormais vendu à 433 francs, soit une diminution de 19 francs CFA, le gasoil coûtera 535 francs le litre contre 455 francs depuis le 24 mai dernier, soit une diminution de 20 francs CFA.
Le pétrole lampant connaît une diminution de 17 francs CFA et revient à 386 francs CFA contre 403 francs précédemment.
Le mélange deux temps connaît une petite baisse de 2 francs CFA et sera vendu à 539 francs contre 537 francs depuis la dernière baisse.
Le prix du gaz butane reste inchangé. C’est la quatrième revue des prix depuis le début de l’année. Ces mesures gouvernementales répondent à la politique de vérité des prix que le gouvernement pratique depuis un certain moment.
Voici le libellé des nouveaux prix des produits pétroliers
Super sans plomb : 433 francs
Gasoil : 435 francs
Pétrole lampant : 386 francs
Mélange : 539 francs CFA
Telli K.