© Afreepress (Lomé, le 13 juillet 2016)-Le projet de recherche européen dénommé Dynamics Aerosol Chemistry Cloud Interactions in West Africa (DACCIWA) qui vise à mieux comprendre l’impact de la pollution d’origine humaine en Afrique de l’ouest dans l’atmosphère, sera présenté ce vendredi à l’auditorium de l’Université de Lomé.
Ce sera au cours d’une conférence entre des scientifiques européens et togolais. C’est ce qu’a appris l’Agence de presse Afreepress de l’Ambassade de France au Togo.
Un projet de 10 milliards d’euros, DACCIWA veut quantifier l'impact des émissions anthropiques et naturelles sur la composition de l'atmosphère dans la région du sud de l'Afrique de l'Ouest et de déterminer leur incidence sur la santé humaine et les écosystèmes, ainsi que sur la productivité agricole.
Il est financé par l’Union européenne.
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 10 juillet 2016)-La 2ème édition de « La nuit des décideurs », le cadre où se réunissent depuis 2015 des décideurs économiques, politiques, les porteurs de projets et les prestataires de services pour débattre sur une thématique donnée et créer des relations d’affaires, a pris fin ce samedi à l’hôtel Ibis à Lomé sur une note de satisfaction pour les organisateurs, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
L’événement a primé cette année deux (2) projets en matière de promotion accès à l’énergie (Prix CEET) et d’énergie verte ou renouvelable (Prix CAGECFI). Le premier a été enlevé par l’Entreprise du monde face aux Jeunes volontaires pour l’environnement (JVE) et Calafi et le second l’a été par la Faculté des sciences de l’Université de Lomé (FDS/UL) devant deux sociétés, Eco Energy et Egbalie.
« Ce projet de biogaz a quitté la paillasse jusqu’aux installations dans les abattoirs. Avant, dans nos installations dans les abattoirs, on utilisait les pneus et les bois pour faire le fumage des bêtes. Ces éléments sont cancérigènes et toxiques. Nous avons apporté de l’énergie renouvelable qui permet de dégager un certain nombre d’énergie nécessaire et non cancérigène pour ce faire », a indiqué Edem Koledzi, enseignant à la FDS.
Selon lui, si l’Office national des abattoirs frigorifiques (ONAF) arrive à faire pleinement ces installations dans les deux (2) abattoirs, il y a une garantie que la plupart des viandes qui arrivent sur les marchés seront exemptes de tout élément cancérigène.
Placée sous le thème : « les enjeux énergétiques pour le développement et l’émergence des pays africains-cas du Togo », cette 2ème édition de « La Nuit des décideurs » a eu lieu du 8 au 9 juillet.
Kossi Assiobo, le Directeur général du Cabinet de Business Development, AsK Conseil, organisateur principal de cette initiative, est revenu sur ce qui sous-tend le choix du thème suscité. Selon lui, il n’y a pas de développement sans énergie. Cependant, a-t-il insisté, l’accès à l’énergie reste encore un souci de premier ordre dans les pays en développement, dont le Togo. « Nous avons voulu mettre la lumière sur ce thème pour sensibiliser le pouvoir politique, les autorités et les acteurs qui interviennent dans ce domaine », a-t-il indiqué.
« C’est un bilan satisfaisant par rapport à l’écho que l’événement a eu auprès de la population et au soutien des acteurs de l’énergie. Ils sont nombreux ces derniers à être présents et se sont exprimés librement sur ce thème. Il y a beaucoup à faire au Togo et dans les autres pays de la sous-région par rapport à l’énergie. Poser le débat, c’est déjà une avancée », a conclu M. Assiobo.
Pendant deux (2) jours d’exposition (Business Village), les entreprises qui exercent dans le domaine de l’énergie ont fait des démonstrations à un public composite. Un cocktail dinatoire de réseautage dénommé Business Networking a mis fin à l’événement dont la troisième édition aura bel et bien lieu, selon les organisateurs.
« La Nuit des décideurs » a été co-organisée cette année par la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET), le cabinet Cagecfi, une société spécialisée en informatique et en management, et l’Observatoire ouest africain des énergies renouvelables (OOAER).
Telli K.
©Afreepress-(Lomé, le 08 juillet 2016)- Le cabinet d’immigration ‘’Canada Expert Pro’’ était face à la presse jeudi dans un hôtel de Lomé. L’exercice a consisté à la délivrance de visas et permis de travail à deux de leurs clients candidats à l’immigration vers le Canada. Cette société spécialisée dans l’assistance et l’aide aux candidats au voyage vers le Canada, a saisi l’occasion pour révéler aux yeux de l’opinion, les « pressions », « manœuvres » et « intimidations » dont ses dirigeants sont l’objet de la part de la concurrence.
Les premiers responsables de cette structure mettent en cause les agences concurrentes, qui selon eux, font véhiculer de fausses informations sur l’entreprise. « Escroquerie », « vol » et « fausses promesses », sont les adjectifs qui leur sont accolés. Pour prouver le contraire, Amen GBADAGBA et son personnel ont publiquement et symboliquement procéder à la remise de visas et permis de travail au Canada à deux demandeurs au cours de la rencontre.
M. Aliou KARIMOU et Matiaba Donatie BARIKA ont ainsi mis la main sur ces précieux documents leur ouvrant les portes de l’immigration vers d’autres cieux. Les deux bénéficiaires n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance et satisfaction à Canada Expert Pro et ont témoigné de leur conviction que le cabinet était vraiment spécialisé dans le conseille et l’obtention de visa pour le Canada.
Occasion pour les premiers responsables de Canada Expert Pro de rassurer les autres clients. «Dans les prochains jours, ils seront en possessions de leurs visas et papiers afin d’immigrer vers le Canada », a-t-ils laissé entendre de de révéler être parfois l’objet de menace de mort.
A.Y.
©Afreepress(Lomé, le 7 juillet 2016)- Améliorer de façon significative les conditions de vie des populations vivant dans les zones peu ou mal desservies à travers des infrastructures socioéconomiques de bases, réduire les inégalités sociales à travers des interventions ciblées dans les communautés, corriger le déséquilibre entre les différentes régions en matière d’infrastructures, développer et mettre en place un système de géolocalisation, telles sont les ambitions du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) mis en place par le gouvernement togolais en janvier dernier.
Lancé officiellement le 30 juin dernier à Mandouri dans la préfecture de Kpendjal par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, la phase péri-urbaine du PUDC a été lancée ce jeudi à Klémé Agokpanou dans le canton d’Aflao-Sagbado, par le chef du gouvernement Komi Selom Klassou.
Etaient présents à cette cérémonie, la Représentant résidente de la Banque mondiale au Togo, Joëlle Businger, le Représentant-résident adjoint du système des Nations Unies pour la population (PNUD), Macktar Fall ainsi que des membres du gouvernement.
Selon le premier ministre, Komi Klassou, la vision du chef de l’Etat en initiant ce programme est d’éradiquer la pauvreté et les inégalités socioéconomiques sous toutes ses formes.
« Le PUDC cible les populations pauvres vivant dans les zones peu ou mal desservies par les interventions de l’Etat. Il a pour objectif d’accélérer significativement leur accès à des infrastructures, équipements et services socioéconomiques de base répondant ainsi à leur besoins prioritaires et ayant un impact tangible sur leurs conditions de vie », a-t-il indiqué.
A en croire le chef du gouvernement, le PUDC représente un levier pour la paix et la promotion de la sécurité sociale au Togo.
La cérémonie a été couplée par la réception des travaux du Projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures et des services électriques (PURISE), un programme financé par la Banque mondiale et le Fonds mondial pour l’environnement (FME). Il s’agit de la réalisation d’un château d’eau potable pour desservir les populations de la ladite localité en matière d’eau.
La Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Joëlle Businger s’est réjouie de la bonne collaboration entre le gouvernement togolais et son institution, ce qui a permis au PURISE d’atteindre ses objectifs, a-t-elle reconnu.
Elle n’a pas manqué de réitérer l’entière disponibilité de son institution à accompagner le gouvernement togolais dans ses différents projets de développement.
Il faut dire que le PUDC est dans sa première phase et couvre toutes les régions du Togo. Il sera exécuté dans 23 préfectures. Le projet prévoit la construction des infrastructures éducatives, sanitaires, d’addiction d’eau et des panneaux solaires. Pour cette première phase, le gouvernement togolais a besoin d’une enveloppe de 155 milliards de francs CFA.
Mathurin A.
© Afreepress (Lomé, le 7 juillet 2016)-L’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (INSEED) a rendu public ce jeudi à Lomé les comptes nationaux définitifs de l’année 2012, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Ces comptes indiquent succinctement un taux de croissance de 6,5% du Produit intérieur brut (PIB) par rapport à l’année 2011 où ce taux était de 6,4%. Cette croissance est tirée par le secteur tertiaire qui demeure le premier secteur de contribution à la richesse nationale (3,2 points) avec une croissance plus forte et un poids de 46,9% dans le PIB réel. Les activités informelles, révèlent ces comptes, ont un poids de 59,1% dans le PIB (40,9% en 2011), notamment le secteur primaire qui, bien que n’ait produit que 24% de la richesse créée en 2012, a absorbé 42% des emplois.
« C’est depuis 2009 que le gouvernement a initié une réforme du système statistique national avec des objectifs à atteindre parmi lesquels figure en bonne place, l’objectif concernant la relance des activités de production des comptes nationaux de notre pays et leur mise à disposition suivant les normes internationales », a indiqué Essohanam Edjéou, Directeur de cabinet du ministère de la Planification du développement, au cours de l’ouverture de l’atelier national de dissémination qui a rassemblé les acteurs du système statistique national, les décideurs, les opérateurs économiques, la société civile et les utilisateurs des données statistiques.
Cette réforme a conduit à la publication d’une série de comptes nationaux définitifs qui faisaient défaut. Il s’agit des comptes de 2007 et de 2008 en 2012, les comptes de 2000 à 2006 en 2013, ceux de 2009 en 2014 et de 2010 et 2011 l’année dernière.
« Cette avancée a été possible grâce à la volonté du gouvernement appuyé par ses partenaires et au dynamisme des cadres de l’INSEED qui ont su vite appréhender le sens et l’enjeu des défis à relever pour le rattrapage de notre retard en la matière afin d’être en phase avec les standards internationaux », a-t-il ajouté.
Il faut rappelé que le Togo est le seul pays parmi les huit (8) de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à ne pas encore publier les comptes nationaux définitifs de l’année 2013.
En termes de perspective, on note qu’avant la fin de cette année, ces données de 2013 seront disponibles, les comptes nationaux provisoires de 2014 aussi. En 2017, les comptes nationaux définitifs de 2014 et de 2015 seront disponibles, apprend-on. Si ce projet est finalisé, le Togo sera en conformité avec les normes internationales.
Pour rappel, en 2012, l’environnement économique mondial a été particulièrement caractérisé par l’aggravation de la crise de la dette publique européenne ainsi que le retour de la récession au Japon et le ralentissement des économies émergentes, notamment chinoise.
Sur le plan national, l’activité économique se caractérisait par la poursuite de la mise en œuvre des programmes d’investissements publics, notamment dans les infrastructures avec la construction des routes, de la nouvelle aérogare et du troisième quai.
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 5 juillet 2016)-Le gouvernement togolais ne veut plus rien laisser au hasard en ce qui concerne la sécurité maritime dans les eaux sous juridiction togolaise.
Un décret pris en conseil des ministres ce lundi lance identification des usagers des ports, la traçabilité des marchandises et des véhicules et contrôle de sureté des navires et autres engins flottants dans ces eaux.
Selon le communiqué ayant sanctionné les travaux du conseil, ce décret prend en compte les dispositions relatives à la collecte, à l’analyse et à la communication des renseignements de sûreté recommandées par le code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires ainsi que les recommandations des différents acteurs nationaux impliqués.
Deux (2) grandes implications se dégagent de ce texte. D’abord, il facilite l’identification et la traçabilité de tous les usagers des ports togolais, instaure un agrément délivré par une autorité unique et rend indispensable un permis d’exploitation pour tous les engins flottants dans les eaux sous juridiction togolaise.
D’autre part, il permet de renforcer la surveillance des eaux territoriales, d’améliorer l’identification des usagers des ports du Togo et des navires, de déployer un dispositif sécuritaire plus efficace et d’assurer un suivi informatique des informations de sûreté et leur archivage.
Ces actions en faveur de la sécurité maritime précèdent le sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique que le Togo abritera le 15 octobre prochain. Une charte sera adoptée et signée par les pays participants à ce sommet.
Telli K.