© Afreepress (Lomé, le 9 août 2016)-La compagnie aérienne panafricaine ASKY a été élue le 29 juillet dernier à Accra au Ghana « Compagnie aérienne la plus prometteuse de l’année ». C’est au cours de la cérémonie de Ghana Aviation Award.
Cette nouvelle distinction vient s’ajouter aux différents couronnements de l’année 2014, à savoir « Compagnie africaine de l’année 2014 », « meilleur transporteur court-courrier » de l’Afrique de l’ouest et « meilleure compagnie aérienne court-courrier Afrique », respectivement par Africa CEO Forum et Africa Travel Awards.
« Cette nouvelle récompense vient couronner les performances remarquables de la compagnie ainsi que son plan de croissance », indique les responsables de la compagnie couronnée.
La compagnie a un réseau actuel couvrant 22 villes dans 19 pays avec une des flottes les plus modernes de la région composée de huit (8) avions de nouvelle génération dont trois (3) Boeing 737-700, un (1) Boeing 737 - 800 et quatre (4) Bombardier DHC-8-400.
Asky Airlines a été créée par plusieurs institutions, notamment Banque d'investissement et de développement (BIDC), la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) et le Groupe ECOBANK. La compagnie Asky a le plus grand réseau en Afrique de l'ouest et du centre.
Bernadette A.
© Afreepress (Lomé, le 8 août 2016)-La prochaine conférence du Club diplomatique de Lomé (CDL), un cadre de haut niveau de discussions et de débats initiée depuis 2014 par le ministère des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine sur les questions de l’heure touchant à l’économie, à la politique ou à la géopolitique, aura lieu le 2 septembre prochain.
Sera à la manette, la Représentante résidente du Programme des nations Unies pour le développement (PNUD) et Coordinatrice du Système des nations Unies (SNU) au Togo, Khardiata Lo N’diaye.
Au cours de cette édition, la diplomate aura à entretenir l’auditoire sur le thème : « Aide ou partenariat au XXIe siècle : entre idées reçues et nouveaux paradigmes ».
Depuis l’avènement de la première conférence le 14 novembre 2014, plusieurs personnalités sont passées à la tribune de cette initiative. On peut citer l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, l’Ambassadeur et chef de la Délégation de l’Union européenne (UE), Nicolas Berlanga Martinez, l’Ambassadeur de France au Togo, Marc Fonbaustier et l’ancien Représentant résident de la Banque mondiale au Togo, Hervé Assah.
Le Club diplomatique de Lomé est une association apolitique qui ambitionne de devenir le cadre privilégié d'échanges sur les grandes questions mondiales.
Telli K.
©Afreepress (Lomé, le 7 août 2016)- Bordeaux école de Management de Dakar (BEM Dakar), l’une des plus grandes écoles en France, sise à Dakar et à Bordeaux, offre une opportunité aux étudiants et nouveaux bacheliers togolais de poursuivre leurs études au Sénégal et en France.
Cet établissement d’enseignement supérieur a organisé une journée porte ouverte ce 6 août à Lomé. Le but de cette rencontre est d’une part de présenter les programmes de BEM Dakar et les formations qu’elle offre au public et d’autre part, d’informer les bacheliers et étudiants ayant le niveau Bac+1, 2 ou 3, du concours d’admission au programme initié à leur endroit.
Démarré depuis le 23 juin dernier, ce concours est à sa seconde phase. La seconde vague, aura lieu le 18 août prochain à Lomé au Togo. Selon Marius BAGNY, représentant BEM Togo, l’admission à cette prestigieuse école se fait exclusivement par voie de concours. Les dossiers de candidatures sont à retirer au siège de BEM sis à Adidoadin (téléchargeable aussi sur www.bem.sn).
Il faut noter que BEM Dakar offre 3 programmes post-bac: Bachelor Kedge pour les bacheliers, Master grande Ecole (Bac+5) et Kedge Business School (Bac+5) pour les étudiants. Rappelons aussi que BEM, est une école de management, commerce et gestion des entreprises qui a pour vocation de former des cadres et des dirigeants d’entreprises à leurs hautes responsabilités.
Son programme est un parcours post-bac de 5 ans pendant lequel l’étudiant construit une trajectoire innovante, personnalisée et axée sur l’international.
A.Y.
© Afreepress (Lomé, le 5 août 2016)-Le service mobile Money Flooz, un mini compte bancaire ouvert sur le téléphone portable et permettant à l’abonné Moov de réaliser ses transactions via son mobile, est désormais disponible avec Ecobank Togo. C’est ce qu’ont annoncé à la presse ce jeudi à Lomé Kitri Houchem, Directeur général de Moov-Togo et Mamady Diakité, Directeur général d’Ecobank Togo.
Selon le Directeur général de Moov-Togo, les recherches ont démontré que les services commerciaux mobiles contribuent à la diminution du coût des transferts d’argent, augmentent le flot de liquidité en facilitant le transfert de petites sommes et offrent à ceux qui n’ont pas de comptes bancaires une gérance sûre. « En fournissant des services adaptés à notre marché, nous réalisons des profits durables non seulement pour nos clients mais aussi pour l’économie togolaise », a-t-il lancé.
« Le commerce a le potentiel de transformer les activités bancaires en Afrique et aidera à surmonter plusieurs obstacles en fournissant des services bancaires aux communautés rurales isolées. Mêmes dans les villes, il remplacera les billets et les pièces de monnaie dans plusieurs transactions quotidiennes », a estimé de son côté le premier responsable de section togolaise de la banque panafricaine.
Comment va-t-il se passer ? Selon Soumaila Coulibaly, Directeur Marketing et Communication de Moov Togo, dès la souscription dans les 64 agences Ecobank sur le territoire national, Moov et Ecobank fourniront aux clients des comptes virtuels leur permettant de gérer leur fonds directement à partir de leurs portables, des plus basiques aux plus sophistiqués. Le service requérant un code de sécurité pour chaque transaction, est conçu pour offrir aux clients la sécurité et la flexibilité ainsi qu’un accès à l’argent 24heures/24 et 7jours/7.
« Notre ambition est de créer un écosystème favorable à l’utilisation de Flooz sur le marché, à travers des services de transferts et de paiements », a-t-il ajouté.
Bernadette A.
© Afreepress (Lomé, le 4 août 2016)-Une nouvelle grogne est en préparation au Port autonome de Lomé (PAL). Les transitaires ambulants dénoncent ce qu'ils qualifient de « faux-frais » dans les prestations de la Société d’exploitation du guichet unique pour le commerce extérieur (SEGUCE) et menacent de cesser les travaux si rien n’est fait.
Interrogé au TP3 par l’Agence de presse Afreepress, Mathias Adékpoé, un déclarant en douanes a estimé que le problème auquel les transitaires sont confrontés, est un problème d’augmentations de frais sans qu'aucune explication ne soit donnée.
« D’abord, il y a une augmentation de 4.000 francs CFA au niveau des maisons de consignation des bateaux. Avant, nous payons 23.650 francs sur chaque véhicule, en plus des 4.000 francs qu’ils appellent frais de sécurité maritime et que nous qualifions de faux-frais, nous devons payer désormais 27.650 francs », a-t-il expliqué tout en ajoutant que depuis lundi dernier, à la suite de rumeurs, un autre frais, plus consistant que le premier, est venu s’ajouter aux dépenses que doivent faire les transitaires dans leur travail.
« Les pays du Sahel, notamment le Burkina et le Niger ont créé un poste au Terminal du Sahel où ils perçoivent chez nos clients de ces pays une somme de 2.000 francs. Cela ne nous regarde en rien. Mais les bruits couraient que ces frais seront ajoutés au niveau de la caisse de l’Etat. Et effectivement depuis ce lundi 1er août, nous avons malheureusement constaté que de 2.000, on est arrivé à 4.000, 12.000, ou 21.000 francs suivant les catégories des véhicules. Si nous additionnons tous, cela fait plus de 27.000 francs d’augmentation que nous devons payer alors qu’ils savent que c’est à cause du renchérissement des frais que les clients désertent le port de Lomé », a indiqué M. Adékpoé.
Cette situation ne plaît pas à ces hommes et femmes. « Nous demandons aux autorités de faire appel à la SEGUCE pour que ces frais soient retirés. Nous avons actuellement des déclarations pleins nos sacs mais les clients refusent de payer ces nouveaux frais. Où allons-nous les trouver ? », a-t-il lancé.
Si rien n’est fait pour corriger la situation, a-t-il prévenu, les transitaires seront encore obligés de faire une cessation de travail pour, a-t-il souligné, « faire comprendre que la situation n’est pas vivable ».
Modeste K.
©Afreepress (Lomé, le 4 août 2016)- L’affaire fait grand bruit au Togo. L’évasion fiscale à la « Panama Papers » au sein de la société minière West African Cement (WACEM) dévoilée par le bihebdomadaire « L’Alternative » continue de défrayer la chronique.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) « La voix des sans voix », une association de défense des droits de l’homme, appelle à une mobilisation de la société civile et des acteurs du développement en vue, indique un communiqué de circonstance, « des actions concertées pour que la lumière y soit faite ».
Ce n’est que par cette démarche que les forces vives de la nation pourront arriver à contraindre la justice à ouvrir une enquête afin de situer les responsabilités et éclairer l’opinion, justifie l'association.
Pour le pasteur Komi Edoh, président du MMLK « ne pas dénoncer des crimes économiques, d’évasion fiscale, de sabotage et d’atteinte à l’économie nationale en vue de sanctionner et de punir les auteurs par les procédures judiciaires fiables et justes, reviendrait à être complice de leurs actes coupables ou de les encourager à commettre d’autres crimes ».
Selon cette association, ces scandales financiers et les évasions fiscales liés aux « Panama Papers » dénoncés par le journal précité ne sont que la suite logique des flux financiers illicites dénoncés il n’y a pas longtemps par Global Financial Integrity et du « haut degré de corruption » signalé par Transparency International. « Ce sont d’autant de graves fléaux qui ont miné et continuent de saper et d’altérer le développement socio-économique de notre pays », regrette le MMLK.
Telli K.