Economie (783)

Moov-Togo servira la 3G+ à partir du 10 août prochain

© Afreepress (Lomé, le 27 juillet 2016)-A partir du 10 août prochain, le deuxième réseau de téléphonie mobile, Moov-Togo, filiale du groupe marocain Atlantique Telecom va passer  de la 2G à 3G+, avec un débit allant jusqu’à 40 Mégabits.

 

Pour soutenir la qualité de cette connexion à internet, Moov-Togo se propose de lancer dans les prochains jours la construction d’un réseau fibre optique qui va quitter Lomé à Kara pour une première phase.

 

L’information a été donnée au cours d’un point de presse tenu ce mercredi à Lomé par le Président du Directoire du Groupe Maroc Télécom Abdelslam Ahizoune, en présence de la ministre des Postes et de l’économie numérique, Cina Lawson, a constaté un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

 

« Le sujet sur l’internet haut débit au Togo est une question qui concerne tous les Togolais et surtout la jeunesse. Depuis des années, les Togolais nous demandent un internet de qualité et ce que nous lançons aujourd’hui vient résoudre leurs problèmes. Maintenant avec la 3G+, partout où les gens seront avec leur Smartphone et tablette, ils peuvent accéder facilement à l’internet mobile de qualité », a déclaré Cina Lawson.

 

Selon elle, la 3G+ de Moov-Togo vient confirmer les efforts du gouvernement qui consistent d’une part à régler définitivement le problème de l’internet et d’autre part à arriver une baisse des prix pour les rendre accessibles à toutes les couches de la population. « A partir de ce moment, les opérateurs d’internet mobile pourront désormais avoir le choix entre les deux opérateurs, pour l’instant 3G », a-t-elle dit.

 

Pour le Président du Directoire du Groupe Maroc Telecom, Abdelslam Ahizoune, les nouvelles technologies de l’information et de la communication et le numérique en particulier constituent aujourd’hui un peu partout dans le monde un puissant moteur de la mondialisation du progrès de la croissance, brisent les frontières entre les hommes et les entreprises et facilitent les échanges économiques.

 

« Derrière cette technologie,  il y aura plus de distributions et d’activités car il y aura des opportunités pour les jeunes de créer leurs applications et c’est créateur d’emploi dès à présent. La jeunesse togolaise ne mérite pas un service rabais mais plutôt un bon service complet offert dans le monde. Il faut que le jeune qui va faire ses études à l’extérieur de son pays puisse être rassuré sur son pays que le service qu’il trouve là-bas existe déjà dans son pays », a-t-il indiqué.

 

La 3G+ apporte plus de débit et une meilleure qualité de services avant d’annoncer que très bientôt la 4G+ sera lancée pour plus de débits qui ne sera pas suffisant puisque dans quelque années la 5G verra également le jour au Togo.

 

Cette cérémonie n’est que la suite logique de la signature, le 25 janvier 2016 à Kara, de l’arrêté portant extension à la 3G, de la licence accordée à l’opérateur Atlantique Telecom Togo couplée de la signature des nouveaux cahiers de charges pour les deux (2) opérateurs mobiles Moov et Togo Cellulaire.

 

J/A.

 

 

 

Les rapports d’activités du PURISE bientôt remis à la Banque mondiale

©Afreepress (Lomé, le 27 juillet 2016)- Lancé en 2009 par la signature de l’accord de don initial et démarré effectivement en 2011, le Projet d’urgence de réhabilitation des infrastructures et des services électriques (PURISE) fait son bilan.

 

Ouverts ce lundi par le ministre de l’Urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie, Me Kwadzo Fiatuwo Sessénou, en présence de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Togo, Joëlle Businger, ces travaux de deux (2) jours vont permettre aux participants de se mettre d’accord sur les trois (3) rapports d’activités qui leur seront présentés, permettant notamment de jauger la performance du projet.

 

Améliorer l’accès des populations bénéficiaires aux infrastructures de base à travers l’assainissement, la voirie urbaine, l’eau potable, l’installation du réseau électrique et l’efficacité énergétique, tels sont les objectifs que s'est fixés le PURISE.

 

Ainsi, en matière de réhabilitation des infrastructures, le PURISE a permis de faire le curage de 120 km de caniveaux, la réhabilitation de 39 km de caniveaux, la réhabilitation de 5 bassins de rétention d’eau, la construction d’un centre pour sinistrés de catastrophes naturelles, la réhabilitation de plus de 18,5 km de voies primaires, la construction de 16 forages d’eau, la réhabilitation de 25 postes transformateurs électriques, la distribution de plus de 400 000 lampes fluorescentes compactes FLC et le raccordement de près de 13.000 foyers au réseau électrique de la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET).

 

On compte parmi les points forts dudit projet, l’implication totale des riverains dans la mise en œuvre des activités, le relocation des commerçants occupant les emprises des ouvrages réalisés, le renforcement des capacités  des acteurs impliqués et l’intégration de la dimension environnementale dans la mise en œuvre des actions.

 

Joëlle Businger a de son côté insisté sur les performances de ce projet. « C’est un projet jugé assez satisfaisant parce qu’on a été au-delà des objectifs fixés au début du projet, on a touché plus de communautés que prévu et eu plus d’infrastructures que prévu. La Banque mondiale n’a pas encore reçu les rapports du gouvernement sur les résultats du projet en termes d’objectifs, c’est-à-dire le nombre de bénéficiaires du projet. Une fois que ce sera fait, nous allons donner une note sur la performance qui joue aussi sur le financement futur de la Banque », a-t-elle déclaré.

 

Au nombre de trois (3), les rapports produits par les consultants seront fondus en un seul document qui sera transmis à la Banque mondiale.

 

Le PURISE est un projet du gouvernement togolais financé par la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur de 41,82 millions de dollars, soit environ 20 milliards de francs CFA.



 

 

Telli K.

 

 

 

 

 

 

 

Foire « Made in Togo » : Le FAIEJ et le PRADEB à l’honneur ce mardi

© Afreepress (Lomé, le 26 juillet 2016)-Officiellement lancée lundi dernier, la 1ère édition de la foire « Made in Togo » qui se tient dans l’enceinte du Centre des expositions et foires de Lomé, Togo 2000 (CETEF) s’est poursuivie ce mardi avec la journée dédiée au Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ) et au Programme d’appui au développement à la base (PRADEB).

 

Ces projets mis en place par le gouvernement en partenariat avec les partenaires techniques et financiers au rang desquels on peut citer la Banque africaine de développement (BAD) pour mettre réduire considérablement le chômage à travers l’entrepreneuriat, ont fait objet d’une vaste présentation.

 

Objectif, communiquer sur les mécanismes d’accompagnement du FAEIJ et du PRADEB, sensibiliser les jeunes et les informer sur la mise en place de la Centrale d’achat des jeunes entrepreneurs (CAJENT) qui est là pour aider les exposants qui ont des difficultés à se faire démarquer sur le marché.

 

« Aujourd’hui, l’entreprenariat occupe une place importante au Togo. Il s’avère être la réponse idoine aux problèmes de l’emploi des jeunes. C’est pour ça que le gouvernement, par le biais de son ministère du développement à la base, a mis en place ces mécanismes pour accompagner les jeunes afin de leur permettre d’émerger via l’entreprenariat », a laissé entendre Sika Gnagniko, chargé à la communication du FAIEJ.

 

L’occasion a également été choisie par les responsables de ces projets pour annoncer au publics l’existence d’une centrale de stockage, d’achat et de vente des produits locaux des jeunes entrepreneurs du Togo.

 

« La CAJENT est une structure mise en place par le ministère en charge de l’emploi des jeunes  dont la mission est de promouvoir les produits locaux. C’est une centrale de stockage, d’achat et de vente des produits des jeunes entrepreneurs du Togo. L’objectif étant de commercialiser ces produits là et aussi d’accompagner ces promoteurs à travers une stratégie marketing appropriée à leurs produits », a-t-elle expliqué.

 

Selon elle, le constat pour la construction de cette centrale est parti du fait que les jeunes entrepreneurs accompagnés par ces mécanismes mis en place par le gouvernement, ont des difficultés à accéder aux marchés et à s’y positionner.

 

Selon les informations, cette centrale a été mise en place en vue non seulement  de les aider à commercialiser leurs produits, mais aussi à  les importer. Il y a tous les produits locaux sont trouvables dans ces centrales ».

 

La Foire « Made in Togo se déroule du 22 juillet au 02 août prochain.

 

Modeste K.

 

 

 

La Foire « Made in Togo », la vitrine des produits 100% togolais officiellement ouverte ce lundi

© Afreepress (Lomé, le 25 juillet 2016)-La 1ère édition de la Foire « Made in Togo » a été officiellement lancée ce lundi au Centre des expositions et Foires de Lomé (CETEF), communément appelé Togo 2000 par la ministre du Commerce, de l’industrie, de la promotion du secteur privé et du tourisme, Bernadette Legzim-Balouki, a constaté sur place un reporter de l’Agence de presse Afreepress.

 

Cette foire, première du genre au Togo,  va permettre aux producteurs et aux commerçants togolais d’assurer la promotion et l’exportation de leurs produits et services issus de tous les secteurs d’activité.

 

C’est en présence du ministre de l’Environnement et des ressources forestières, André Johnson, du ministre de la Communication, de la culture, de la jeunesse, des sports et de la formation civique, Guy Madjé Lorenzo, du Président de la Chambre du commerce et d’industrie du Togo (CCIT), Germain Méba et du Directeur général du  (CETEF, M. Kueku Banka-Johnson.

 

 « Nous voici arrivés à ce jour solennel d’ouverture de cette première édition, évènement tant attendu depuis longtemps par des opérateurs économiques qui ont choisi de travailler pour la production des biens et services avec des matières premières locales », a laissé entendre la ministre du commerce.

 

Pour elle, cette manifestation constitue un des moyens de faire rayonner l’image des produits des opérateurs économiques qui ne cessent d’innover dans ce secteur, de faire connaître le fruit de leur talent créateur au grand public et de stimuler leur consommateur au niveau national, régional et international.

 

« Prévue pour occuper environ 1.620 m², cette foire s’étend aujourd’hui sur 1.350 m²,  soit 83% des objectifs. Y ont exposé, 86 exposants sur une prévision de 100. Les secteurs représentés sont entre autres l’agriculture, l’agro alimentaire, avec une forte transformation des fruits locaux, l’ameublement, l’artisanat d’arts, le dessin, la création vestimentaire, et quelques industries de zone franche », a-t-elle indiqué.

 

Certaines institutions de financement et d’appui prennent également part à ce rendez-vous commercial, a-t-elle ajouté. « Nous nous réjouissons de la qualité de la présentation des stands riches en produits divers et différents et surtout de l’enthousiasme et de la vivacité des exposants qui constituent le véritable vivier de l’entreprenariat togolais de demain », a-t-elle soulevé avant d’ajouter que « sur le plan institutionnel, la réussite de cette foire devra permettre au CETEF de se positionner comme une vitrine nationale de la culture, des créativités et des produits togolais ».

 

Le Directeur du CETEF-Lomé), Kueku Banka-Johnson a pour sa part souligné que la réalisation de cette manifestation fait suite aux instructions de la ministre du Commerce qui a demandé la création d’un cadre pour la promotion plus efficiente des biens et services produits localement, afin de les faire connaître et de faciliter ainsi leurs consommations.

 

« L’idée a fait son chemin et nous voici arrivés aujourd’hui présents ici pour l’ouverture de cette foire exclusivement destinées aux entrepreneurs, producteurs, artistes transformateurs nationaux et résidants. Cette manifestation vise à promouvoir les biens et services produits localement afin d’encourager leurs consommations », a-t-il ajouté.

 

La Foire « Made in Togo » sera une occasion pour démontrer aux yeux des visiteurs la consistance de la culture togolaise, la promotion des différents sites touristiques du pays et va constituer les vacances utiles aux professionnels, aux élèves et étudiants.

 

Elle sera également une vitrine du génie créateur et du talent de cette nouvelle race de jeunes d’entrepreneurs nationaux.

 

Cette première édition de la Foire « Made in Togo » va se dérouler du 22 juillet au 02 août prochain.

 

Bernadette A.

 

 

 

1er Sommet industriel de la CEDEAO : Le Togo compte sur le potentiel économique de son coton

©Afreepress-(Lomé, le 25 juillet 2016)- Le ministre du Commerce, de la Promotion du Secteur Privé, de l’Industrie et du Tourisme Bernadette Legzim-Balouki a pris part en fin de semaine dernière au 1er sommet de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) consacré à la place de l’industrie en Afrique, a appris l’Agence de presse Afreepress auprès de ce ministère.

 

Le ministre a profité de sa participation à ce 1er Sommet industriel de la CEDEAO pour vendre le savoir-faire togolais à ses homologues de la sous-région. Au cours de son séjour en territoire ghanéen, Mme Legzim-Balouki a présenté les actions prises par le gouvernement dans la filière cotonnière pour atteindre à l’horizon 2022, deux cent mille  (200 000) tonnes de coton-graine.

 

Il y a plus de cent mille (100.000) paysans qui s’orientent aujourd’hui vers la culture du coton, une filière qui intéresse particulièrement le gouvernement qui veut attirer des investisseurs aussi bien nationaux qu’étrangers vers la transformation industriel de ce produit, a-t-elle laissé entendre. 

 

Elle a également vanté les capacités du Togo en matière de logistique portuaire.

 

La rencontre d’Accra a fustigé la place de l’Afrique dans le commerce mondial et les échanges mondiaux des produits manufacturés (1,9%). Les participants ont recommandé des actions urgentes  afin d’aller vers la création de richesses. Le sommet pense que les principaux freins à l’émergence industrielle et commerciale de l’Afrique sont liés au manque de financement approprié  de l’industrialisation, au coût élevé de l’énergie, à l’inexistence d’infrastructures  de qualité et à l’absence d’une main d’œuvre technique qualifiée et adéquate.

 

A.Y.

L’Ambassadeur américain David GILMOUR, employé de luxe de ChocoTogo

©Afreepress-(Lomé, le 25 juillet 2016)-Elle est l’une des entreprises togolaises qui font parler d’elles de par le monde. La coopérative ChocoTogo, du nom de cette entreprise sociale mise en place en 2013 par des jeunes Togolais, fait de plus en plus parler d’elle. Et cette renommée a  attiré vers elle, l’ambassadeur des États-Unis au Togo, David GILMOUR qui était jeudi dernier sur les installations de ChocoTogo à Kpalimé.

 

L’objectif de cette visite, soutiennent les premiers responsables de l’entreprise qui transforme les fèves de cacao bio en chocolat, est de soutenir les initiatives de la coopérative et encourager les jeunes entrepreneurs et ouvriers de ChocoTogo à poursuivre leur aventure.

 

Le diplomate américain n’a pas hésité à mettre la main à la « pâte de chocolat » en aidant l’équipe de ChocoTogo dans son travail. C’est ce que rapporte Komi Agbokou, premier responsable de de ChocoTogo à l’Agence de presse Afreepres.

 

La coopérative ChocoTogo, selon  Komi Agbokou entend « moderniser son processus de fabrication, accroître ses volumes de production et lancer une nouvelle gamme de produits qu'elle entend commercialiser dans les supermarchés du Togo ».

 

La coopérative ChocoTogo a été mise en place en 2013 à l’initiative de jeunes entrepreneurs togolais formés en Italie. Elle s'est spécialisée dans le 100% bio au Togo. Elle est lauréate de plusieurs distinctions mondiales comme le 1er Prix d'innovation des jeunes entrepreneurs agroalimentaires de la Terra Madre en Italie, 2ème Prix d'innovation du Salon Agroalimentaire Silo 2015 au Togo, Prix du Success Story de la Francophonie en 2016 en France.

 

A.Y.

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