©Afreepress-(Lomé, le 04 juillet 2016)- Le Togo accélère ses réformes en matière de commerce et compétitivité. Des efforts qui sont récompensés par la progression du pays au classement global 2016 sur l'indice de la performance logistique. De quoi s’agit-il ?
La Banque mondiale publie tous les deux ans l’«indice de performance logistique », un outil interactif d'analyse comparative, « basé sur une enquête mondiale des opérateurs sur le terrain (transitaires et transporteurs express mondiaux), fournissant une rétroaction sur la logistique des pays dans lesquels ils opèrent et ceux avec lesquels ils font le commerce ».
Il est composé de six indicateurs principaux qui sont entre autres les «Douanes», les «infrastructures », la « Facilité d'organiser des expéditions », la « Qualité des services de logistique », le «Suivi et traçabilité» des envois, la « Rapidité » dans la fréquence à laquelle les expéditions parviennent aux consignataires ou les délais attendus de livraison.
Et à cette compétition, le Togo vient d’engranger plus de 47 places. Le Togo passe donc de son 139ème rang sur 160 pays évalués au 92ème rang. En Afrique de l’Ouest, le pays se classe en 2ème position dans la Zone Uemoa et 4ème de la Zone CEDEAO passant devant la côte d'ivoire (95ème), le Bénin (115ème) et le Sénégal (132ème).
Cette remarquable progression, selon les observateurs, est rendue possible par les investissements lourds opérés ces deux dernières années dans le secteur portuaire, surtout avec la mise en place du Guichet Unique du Commerce Extérieur (GUCE).
A.Y.
©Afreepress- (Lomé, le 03 juillet 2016)- Le premier vol direct entre Lomé au Togo et New-York aux Etats-Unis d’Amérique a été opéré ce dimanche à la nouvelle aérogare de Lomé par le Boeing 787 Dreamliner de la compagnie Ethiopian Airlines, en collaboration avec la compagnie Asky.
L’événement a été marqué par une cérémonie inaugurale présidée par le Premier ministre, Komi Sélom Klassou en présence des membres du gouvernement, de l’Ambassadeur des Etats-Unis au Togo, David Roy Gilmour et des premiers responsables d’Ethiopian Airlines, a constaté sur place l’Agence de presse Afreepress.
« Ce vol exceptionnel, pour un Etat francophone, intervient dans un contexte extrêmement favorable pour le secteur aéronautique togolais. Il est le résultat de plusieurs facteurs. Le premier facteur et de loin le plus important, est la paix, la stabilité et la sécurité dont jouit le Togo et qui font de notre pays un des plus sûrs de l’Afrique subsaharienne. Le second facteur reste la ferme volonté du gouvernement, sous la haute impulsion du chef de l’Etat, de faire de notre pays une plate-forme de transit et un véritable hub en matière de transport. Le 3ème facteur est la qualité des relations de coopération entre le Togo et les Etats-Unis, relations d’amitié encore saluées lors de la célébration du 240ème anniversaire de l’indépendance des Etats-Unis au Togo », a déclaré le Premier ministre.
Le diplomate américain a estimé de son côté que le lancement de cette « route » est une étape très importante pour consolider la place du Togo en tant que « plaque tournante majeur » du transport régional, et élève la position de l’aéroport de Lomé auprès du réseau mondial de l’aviation.
Il a aussi insisté sur les retombées directes de ce nouveau lien aérien pour les deux (2) pays. « Il ramènera de nouveaux voyageurs à destination de Lomé de toute la sous-région, reliera le Togo directement aux plus grands marchés de capitaux dans le monde et facilitera les efforts du Togo pour diversifier ses partenariats économiques. Il favorisera le commerce, le tourisme et l’investissement, ce qui va apporter la prospérité et créer des emplois ici au Togo, ainsi qu’aux Etats-Unis », a-t-il précisé.
Ce vol va connecter l’Afrique de l’Ouest aux Etats-Unis, a salué Rahel Assefa, vice-Présidente commerciale d’Ethiopian Airlines.
« 2016 marque le 70ème anniversaire d’Ethiopian Airlines. Malgré nos 70 ans, nous sommes de plus en plus jeunes et nous nous sommes transformés jour après jour et nous sommes devenus de plus en plus forts. Nous pouvons dire avec fierté que notre compagnie est devenue la plus grande et la plus importante en Afrique », a-t-elle ajouté.
Ce vol inaugural a transporté 246 passagers en classe économique et 24 en classe affaires en direction des Etats-Unis. Ethiopian Airlines relie désormais ainsi Lomé à New-York en un temps record de 9 heures d’horloge. La fréquence des vols Lomé/New-York est de trois (3) fois dans la semaine.
Telli K.
©Afreepress-(Lomé, le 1er juillet 2016)- Le Togo opte pour la méthodologie PEFA. Il s’agit d’une méthodologie d’évaluation du système et des processus de gestion des finances publiques ainsi que des données des finances publiques.
La méthodologie PEFA repose sur une série « d’indicateurs pertinents qui permettent d’évaluer l’ensemble du cycle budgétaire », rapportent à Afreepress, les experts du Ministère de l’économie, des finances et de la planification du développement. Cette méthodologie, précisent-ils, s’inscrit dans une démarche vertueuse impliquant les autorités togolaises ainsi que les partenaires techniques et financiers et qui aboutit à la photographie du système des finances publiques et à la mesure de sa performance. « C’est un précieux outil qui aide les autorités à élaborer ou à actualiser leur programme de réforme en vue de maintenir la discipline budgétaire, de promouvoir une allocation stratégique des ressources publiques et d’assurer une prestation efficace des services publics par une utilisation optimale des ressources », souligne le ministère.
L’approche PEFA qui a été mise en place depuis 2005 a été revisitée en 2011 avant de muter vers une nouvelle version depuis février 2016. Elle est au centre d’un atelier démarré le 30 juin et organisé par le Ministère de l’économie, des finances et de la planification du développement. Atelier centré sur la dissémination du rapport de l’évaluation du système de gestion des finances publiques au Togo, le tout premier pays au monde à avoir réalisé l’évaluation de ses finances publiques suivant la nouvelle méthodologie PEFA 2016.
Cette méthodologie PEFA, insiste le Ministère de l’économie, des finances et de la planification du développement, a servi à l’évaluation du système des finances publiques de 2008 en prenant en compte les données de 2005, 2006 et 2007. Ce qui a conduit à l’élaboration d’une stratégie de réformes à partir de 2010 couplée d’un plan d’actions. Les résultats issus de ce travail sont très « flatteurs » pour le Togo ». Ils font ressortir une « amélioration de la performance de la gestion des finances publiques par rapport aux résultats de 2008 » et les autorités togolaises promettent de « poursuivre et accentuer » les réformes.
L’atelier ouvert le 30 juin et qui prend fin ce 1er juillet permettra aux participants de « jeter les bases pour l’actualisation du plan d’actions de la gestion des finances publiques dont la finalité serait de le conduire à un niveau de qualité conforme aux standards internationaux de la gestion axée sur les résultats et la performance », a laissé entendre Adji Otèth Ayassor à la cérémonie d’ouverture à laquelle ont assisté Nicolas Martinez Berlanga, chef de la délégation de l’Union Européenne au Togo et Serge N’Guessan, représentant de la Banque africaine de développement au Togo.
Olivier A.
© Afreepress (Lomé, le 30 juin 2016)-Démarrée en octobre 2015, l’évaluation du système de gestion des finances publiques au Togo selon la nouvelle version PEFA (février 2016) est en cours de présentation ce jeudi à Lomé.
Les résultats de cette évaluation réalisée avec l’appui technique et financier de l’Union européenne, de la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI) et le Secrétariat PEFA, montrent une amélioration de la performance de la gestion des finances publiques par rapport aux résultats de 2008. Néanmoins, le gouvernement va poursuivre et accentuer les réformes pour prendre en compte les recommandations qui seront issues des discussions sur les résultats de la nouvelle méthodologie PEFA.
« Cette évaluation nous a permis de mesurer des progrès notables réalisés dans la gestion des finances publiques et également d’identifier quelques faiblesses que nous allons nous atteler à corriger à travers les prochains programmes de réformes », selon Georges Aïdam, ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, représentant le ministre de l’Economie et des finances.
« Notre pays, le Togo, devient ainsi le premier pays au monde pour avoir fait l’évaluation de la performance de ses finances publiques selon cette nouvelle approche qui est entrée en vigueur depuis février 2016 », a-t-il ajouté.
Selon lui, le choix par les autorités togolaises de voir cette évaluation faite par la nouvelle version PEFA répond à un double objectif. « Cette nouvelle méthodologie vise à ne pas faire évaluer notre pays par l’ancienne méthodologie dont nous étions certains qu’elle serait abandonnée en 2016. En outre, cette nouvelle méthodologie intègre les réformes relatives aux directives de l’UEMOA de 2009 que le gouvernement est en train de mettre en œuvre », a-t-il laissé entendre.
En plus des caractéristiques de l’ancienne version, de nouveaux enjeux en matière de modernisation de la gestion des finances publiques sont pris en compte par la nouvelle méthodologie, notamment les directives portant cadre harmonisé de gestion des finances publiques au sein des Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).
Modeste K.
©Afreepress-(Lomé, le 30 juin 2016) - Les députés ont examiné et voté mercredi deux projets de loi. Il s’agit des projets de loi portant règlement gestion 2012 et 2013, a constaté l’Agence de presse Afreepress. La loi de règlement est une loi qui fixe de manière définitive l’ensemble des opérations d’une année considérée et permet à la représentation nationale de contrôler l’exécution du budget de l’Etat.
Combien l’Etat a-t-il collecté et dépensé pour les années budgétaires 2012 et 2013 ? La réponse à cette question a été donnée aux députés mercredi par Adji Otèth Ayassor, ministre de l’Economie et des Finances. Des explications qui ont convaincu les députés du groupe parlementaire Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir) qui ont salué l’exercice et donné leur onction à ce qui a été présenté par le ministre.
Le groupe parlementaire Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition) a quant à lui, refusé de participer au vote de ces deux lois de règlement et de donner sa bénédiction aux dépenses de l’Etat pour les deux années considérées.
Pour l’année 2012, Adji Otèth Ayassor a indiqué que le budget de l’Etat s’équilibre en recettes à 448 733 024 392 F CFA et en dépenses à 496 199 200 495 F CFA et celle de 2013 s’équilibre en ressources à 545 507 734 784 et en dépenses à 603 157 328 548 F CFA.
Les députés ont pour finir, exhorté le gouvernement à prendre en compte les recommandations des élus de la nation en vue d’une exécution plus efficiente des lois de finances que l’Assemblée nationale vote.
A.Y.
© Afreepress (Lomé, le 29 juin 2016)-L’acte 2 de « La Nuit des décideurs », le cadre où se réunissent depuis 2015 des décideurs économiques, politiques, les porteurs de projets et les prestataires de services pour débattre sur une thématique donnée et créer des relations d’affaires, aura lieu les 8 et 9 juillet prochains à l’hôtel Ibis à Lomé autour du thème : « les enjeux énergétiques pour le développement et l’émergence des pays africains-cas du Togo ».
L’événement co-organisé par le cabinet de Business Development AsK Conseil, la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) le cabinet Cagecfi et l’Observatoire ouest africain des énergies renouvelables, a été lancé ce mercredi dans le cadre qui l’accueillera, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Au menu de ces deux (2) jours durant lesquels sont attendus au moins 400 participants, plusieurs activités sont prévues, notamment des expositions (Business Village) ouvertes et accessibles au public et des présentations et analyses d’experts (Business Talks). Deux (2) Awards seront donnés à savoir le prix de « l’initiative énergie verte ou renouvelable » et le prix de la « promotion accès à l’énergie ». Le tout sera couronné par un cocktail dinatoire de réseautage dénommé Business Networking.
« L’énergie est un grand enjeu pour les pays en développement parce que sans énergie, il n’y a pas de développement et c’est compliqué de faire des affaires », telle est la clarification que Kossi Assiobo, Directeur général de AsK Conseil, a tenu à apporter à l’opinion sur le choix du thème de cette 2ème édition.
« C’est un thème important parce que le développement de nos pays passe par la disponibilité de l’énergie », a-t-il ajouté, tout en rappelant que c’est à juste titre que beaucoup d’institutions travaillent pour la disponibilité de l’énergie et de l’électricité en particulier.
« La Nuit des décideurs » se prêtera à des échanges que les experts auront avec les participants sur les opportunités de l’efficacité énergétique et les voies et moyens pour faire baisser la consommation énergétique dans les entreprises.
Ce cadre d’échanges et d’opportunités s’est révélé au public pour la première fois le 16 octobre 2015 sous le thème : « les opportunités d’affaires au Togo ». Voulu pérenne dans le temps, il aura à mettre au centre des débats lors des prochaines éditions d’autres aspects de l’énergie, le digital et l’agrobusiness.
Le principal initiateur de cet événement, le cabinet Ask Conseil, s’est donné pour mission d’accompagner les entreprises et les entrepreneurs dans leur vision.
Telli K.