©Afreepress-(Lomé, le 17 août 2016)- « Ne jamais avoir honte de ses traditions et cultures mais savoir les assumées en toute circonstance ». C’est ce que fait l’acteur hollywoodien Djimon Hounsou à travers une tournée africaine qui l’a conduit mercredi à Lomé où il séjournera jusqu’à jeudi 18 août.
Quelques heures après son arrivée au Togo, l’acteur de nationalité béninoise, s’est entretenu avec le ministre de la Communication de la Culture, des Sports et de l’Education Civique, Guy Madjé Lorenzo à son cabinet. Les deux personnalités ont longuement abordé des sujets relatifs à la promotion de la culture togolaise sur les petits écrans. Le comédien a fustigé le fait que les Africains soient en marge des projets de films et documentaires sur leurs propres cultures. « Il est dommage en Afrique que ce soient les Blancs, les colons qui vont raconter notre histoire à nous. Nous n’avons jamais eu la liberté de raconter notre propre histoire », a-t-il regretté.
Un constat qui l’aurait motivé à se lancer dans un projet de film sur les traditions, les cultures et religions africaines. Un film qu’il entend présenter dans les grands festivals de films à travers le monde afin de donner une autre image de l’Afrique et des Africains.
Le cinéaste qui a joué les premiers rôles dans des films cultes comme Blood Diamond ou Gladiator a manifesté le vœu d’implanter au Togo un Centre cinématographique destiné à enseigner les métiers du cinéma à la jeune génération. Une proposition qui n’a pas laissé indifférent son hôte, le ministre Guy Madjé Lorenzo qui a assuré la délégation de la disponibilité du gouvernement à prêter une oreille attentive au projet.
Djimon Hounsou achève son séjour au Togo ce jeudi 18 août par une visite au puits des esclaves à Aného.
A.Y.
© Afreepress (Lomé, le 17 août 2016)-Le repos biologique des poissons dans le lac Nangbéto a officiellement commencé le 15 août et va jusqu’au 15 novembre 2016. Durant cette période de trois (3) mois, les activités de pêche sur ce lac sont interdites.
Par un communiqué en date de ce mardi, le ministre en charge de l’élevage, le colonel Ouro-Koura Agasazi a rappelé l’interdiction.
« Toute personne qui sera surprise en train de pêcher sur ce lac, de transporter ou de vendre les produits de pêche provenant de ce lac, sera punie conformément à la loi en vigueur », indique le communiqué.
Le repos biologique sur ce lac est instauré par arrêté ministériel n° 006/15/MAEP du 28 janvier 2015. Il s’inscrit dans le cadre des mesures de gestion durable pour favoriser le repeuplement du lac en ressources halieutiques en vue d’assurer leur durabilité dans l’intérêt des générations présentes et futures.
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 16 août 2016)-Le Conseil permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a offert ce mardi à la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (DSAIC), un département du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, un lot de matériels informatiques d’une valeur de près de 60 millions de francs CFA.
Ces équipements, selon les donateurs, permettront de renforcer le système d’alerte précoce et améliorer l’analyse et la diffusion de l’information en vue de la conservation des données agricoles, la facilité d’accès des informations agro-météorologiques pour l’aide à la prise de décision en cas de vulnérabilité.
« Ce don de trois lots d’équipements s’insère dans le cadre d’un appui à trois différents systèmes que nous voulons mettre en place au niveau du CILSS. Le premier système est le système d’information sur les marchés et le Comité appuie les pays membres pour avoir un système performant. Ensuite, au niveau du centre régional, nous voulons développer la technologie pour l’envoi des données en utilisant la téléphonie cellulaire. Dans ce cadre, nous avons fait bénéficier le Togo d’un certain nombre d’équipements composés de serveurs, de smartphones qui seront distribués dans tout le pays pour permettre d’avoir des informations en temps réel », a indiqué au cours de la cérémonie de remise des lots de matériels, Moulaye Oumarou, expert du CILSS.
Avec ces équipements, se félicite-t-on au niveau de la Direction bénéficiaire, il sera créé une plateforme intégrée pour l’information agricole, qui permettra de remonter les informations sur les données météorologiques, des marchés, des bilans alimentaires, des besoins, des crises alimentaires. Cette plateforme sera elle-même intégrée dans une plateforme régionale créée au sein de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Organisation intergouvernementale créée en 1973, à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70, le CILSS regroupe treize (13) Etats dont huit (8) côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo), quatre (4) enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et un (1) insulaire (Cap Vert).
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 13 août 2016)-L’affaire d’évasion fiscale à la Panama Papers, plus précisément le cas des sociétés WACEM et ATS, a été ce samedi à Lomé au cœur d’une conférence publique, au cours de laquelle l’association organisatrice dénommée « Veille économique » a tenté de démontrer l’impact économique de l’évasion fiscale pratiquée par ces deux (2) sociétés implantées sur le sol togolais dans l’économie du pays, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Selon Nettey Koumou, président de « Veille économique », il s’agit d’un cas d’évasion fiscale « avérée ». La preuve, selon lui, c’est que cette affaire entraine la corruption et des flux financiers illicites, la faiblesse des recettes fiscales, la faiblesse des recettes non fiscales, l’injustice sociale, fiscale, l’inégale répartition des richesses et l’aggravation du déficit budgétaire.
S’agissant des recettes non fiscales, les organisateurs ont indiqué qu’en 2015 et 2016, ces recettes représentent respectivement 6,23% et 5,73% du budget de l’Etat alors que pour avoir une émergence dans un pays, ces recettes doivent occuper entre 25 et 30% du budget.
Les flux illicites, selon eux, sont de l’ordre de 22.293 millions de dollars américains, soit 11.146 milliards de francs CFA. Le déficit budgétaire en 2016, ont-ils poursuivi, représente moins 371 milliards, soit environ 14% du Produit intérieur brut (PIB) alors que la norme au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) est de moins de 3% du PIB.
Pour prouver l’inégale répartition des richesses, « Veille économique » part des dividendes distribués à l’Etat togolais et aux actionnaires principaux par WACEM. On apprend qu’en 2015 l’Etat togolais a bénéficié de 412,5 millions de francs CFA, ce qui représente 55 francs par habitant par an. Pendant ce temps et au cours de la même année, Kenelm Limited, une société « introuvable » qui se trouve être l’actionnaire principal avec 223.250 actions sur un total de 555.000 s’en est sortie avec 1,674 milliard de francs CFA ; Prasad Motaparti, le n° 1 de WACEM, avec ses 129.260 actions, fait 969 millions de francs CFA, Kazitom Limited, une autre société fictive selon « Veille économique », puisque introuvable, avec 94.000 actions a fait 705 millions de francs CFA, Quartz Limited, le 4ème actionnaire avec 23.500 actions obtient en 2015 167 millions et le 5ème actionnaire, Clément Ahialey, président directeur général de la société ATS, du haut de ses 6.188 actions fait 46 millions de francs CFA.
Pour résoudre ce cas, « Veille économique » demande aux gouvernants de faire l’audit général des sociétés comme WACEM, ATS, Togo rail, Diamond Cement, mais aussi l’audit fiscal et technique. Ce n’est pas tout. L’organisation demande que les gouvernants prennent des dispositions nécessaires pour suspendre la convention de concession liant le Togo à WACEM, « en attendant que les audits soient exécutés ».
« Dans un souci de réduction de notre déficit budgétaire et d’augmentation de nos ressources non fiscales, il faut que dans les brefs délais, le nombre d’actions détenues par l’Etat togolais soit porté à 50% de l’actionnariat total de cette société », a ajouté M. Koumou.
Les organisateurs de cette conférence trouvent importants que les rapports annuels des sociétés WACEM, ATS, Togo rail, Fortia, Diamond Cement doivent être faits.
« Ce n’est que le début de cette affaire. Nous avons la conviction qu’il y a des gens dans ce pays qui sont derrière les deux sociétés actionnaires précitées et qui sont introuvables. Si on n’arrive toujours pas à révéler qui sont les vrais tenants de ces deux sociétés, il va falloir que l’Etat nationalise leurs actions », a conclu Ferdinand Ayité, Directeur de publication du journal « L’Alternative ».
Un débat a suivi la présentation des révélations et propositions. Dans son intervention, Brigitte Améganvi, actionnaire à WACEM dit avoir trouvé de « fausses informations » et des « imperfections » dans la présentation, notamment en ce qui concerne la présentation de WACEM comme une société d’exploitation minière, sa présence dans les sociétés de la zone franche, WACEM et le transfert à l’extérieur des dividendes des Indiens qui n’est interdit par aucune législation au Togo.
D’autres organisations comme le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) et la Synergie des travailleurs du Togo (STT) se sont prononcés au cours de la rencontre à travers leurs représentants. Spéro Mahoulé, président du Conseil d’administration du CACIT a affirmé son soutien aux organisateurs. Dr Gilbert Tsolenyanu de la STT a quant à lui annoncé une prochaine sortie de son organisation sur cette même affaire.
Telli K.
© Afreepress (Lomé, le 12 août 2016)-La 5ème édition de la foire Adjafi, la foire qui fait la promotion des jeunes entrepreneurs, aura lieu du 26 août au 12 septembre prochains sur l’aire de sport du Lycée d’Agoè-Nyivé à Lomé sous le thème : « la compétitivité des entreprises de jeunes dans l’espace UEMOA ».
Le programme de l’événement, tel que concocté par l’agence de communication MAXKOM, a été présenté ce vendredi à la Maison des jeunes d’Amandahomé à Lomé aux partenaires et acteurs de cette 5ème édition, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Sont comptés parmi les partenaires de la foire soutenue par le ministère du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, le ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique, la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA, le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), l’Agence nationale de promotion et de garantie de financement des PME/PMI (ANPGF) et la société de téléphonie mobile Togocel.
Les activités d’exposition vont mobiliser plus de 250 entreprises dont 192 jeunes entrepreneurs des secteurs de l’agrobusiness, de l’artisanat, et de la technologie. Il y aura également des conférences, des communications, des ateliers commerciaux et des activités de loisirs.
Pendant les 18 jours, cette foire sera dédiée à trois (3) semaines : la semaine de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la semaine de l’émergence et du développement et la semaine apothéose.
Deux (2) événements non moindres vont aussi marquer l’édition, selon le promoteur, Maxime MINASSEH. Il s’agit du concours « Challenge Pépite d’or » à laquelle vont prendre part seize (16) équipes d’étudiants venant de 16 écoles de formation du supérieur et du concours de cuisine à base de produits locaux, dénommé « le panier vert ».
L’ouverture de la 5ème édition de la foire Adjafi sera faite le vendredi 26 août, une cérémonie qui sera précédée d’une caravane dans la ville de Lomé et ses périphéries.
« Notre souhait, c’est que les jeunes entrepreneurs puissent se mobiliser davantage pour l’éclat de cette initiative et les jeunes entrepreneurs de l’UEMOA y trouvent une plateforme pour soutenir leurs idées. La foire Adjafi a de belles perspectives devant elle et nous avons aujourd’hui la preuve que les jeunes peuvent être les moteurs de l’économie et du changement. Aussi, cette foire constitue-t-elle le maillon qui manque à toutes les initiatives que le gouvernement a mis en place », a indiqué à l’ouverture le Directeur de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Arime Telata Anala.
Initiée en 2012 par l’agence de communication MAXKOM pour promouvoir le génie et la créativité des jeunes entrepreneurs togolais en répondant à la question de visibilité qui est intimement liée à un coût et qui demande beaucoup de ressources, la foire Adjafi va acquérir à travers cette 5ème édition, une assise internationale.
Modeste K.
© Afreepress (Lomé, le 12 août 2016)-Nommé le 1er juillet dernier à la tête de l’Union togolaise de banque (UTB), Patrick Mestrallet, le nouvel Administrateur et Directeur général de l’institution bancaire a été reçu par le Premier ministre, Komi Sélom Klassou à qui il a présenté les travaux qui se font et les perspectives d’avenir de la banque.
« Je suis allé lui présenter les travaux que nous sommes en train de faire, les perspectives de développement de la banque et surtout le rassurer que cette banque est à la disposition de l’Etat qui doit l’accompagner dans le financement fiable et le développement durable », a-t-il assuré à sa sortie de l’audience.
L’UTB, selon lui, jouit du plus grand réseau de tout le pays avec quarante-six (46) agences couvrant toute l’étendue du territoire national. « S’il y a un projet à faire à un niveau éloigné, il y aura toujours un relais UTB dans cette région », a-t-il affirmé.
Avant d’être appelé à ce poste, M. Mestrallet était Directeur général d’Orabank.
Bernadette A.